
[Vitrine du Cameroun] – Dans un communiqué, le Mouvement de la Renaissance du Cameroun (MRC) « salue l’engagement et la détermination de cette jeunesse à revendiquer un avenir meilleur ».
Suites aux attaques physiques dirigées contre le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique Mounouna Foutsou, et l’Ambassadeur du Cameroun en Belgique, Daniel Evina Abe’e les 1er et 3 mars 2025 à Bruxelles, le MRC par la voix de son président, Maurice Kamto vient de manifester un engagement fort envers la B.A.S.
Dans sa sortie datée du 7 mars 2025, Kamto exprime une profonde solidarité envers les activistes de la B.A.S, affirmant que leur lutte s’inscrit en droite ligne avec la quête avec les aspirations du peuple camerounais.
« Nous avons pris note des récents événements impliquant la Brigade Anti-Sardinard (BAS) et les tensions qui ont entouré la visite du Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Civique à Bruxelles. Ces événements, à l’image des mobilisations récentes de jeunes dans cette ville, traduisent un profond sentiment de frustration partagé par une grande partie de la population camerounaise, notamment la jeunesse, face à un système politique et social qui peine à répondre à leurs aspirations légitimes (…) Nous saluons l’engagement et la détermination de cette jeunesse à revendiquer un avenir meilleur », écrit Maurice Kamto.
Sans condamner l’extrémisme dont fait preuve ce groupe, le MRC « réaffirme que chaque citoyen a le droit inaliénable de s’exprimer et de revendiquer ses droits, dans le respect des principes démocratiques. Sans porter de jugement sur les méthodes employées, nous reconnaissons que ces actions sont souvent le fruit d’un désespoir grandissant face à des voies d’expression qui semblent trop souvent fermées. Il est essentiel que chaque voix puisse être entendue, et que des solutions constructives soient trouvées pour apaiser les tensions et répondre aux attentes de la population », peut-on lire.
Pour conclure, Maurice Kamto appelle les Camerounais, et particulièrement la jeunesse, « à rester mobilisés dans leur quête d’un avenir meilleur ». Car, selon lui, « le changement ne viendra pas sans sacrifices, et il est crucial que chacun trouve les moyens les plus adaptés pour faire entendre sa voix, tout en restant uni dans un objectif commun : libérer notre pays de la dictature et construire un prospère pour tous ».
