[Vitrine du Cameroun] – Le journal digital camerounais Vitrine du Cameroun a interviewé Francine Amougou dans le cadre du Salon Culturel International et Championnat intercommunal du Sud (SACICIS) qu’elle organise du 7 au 12 août 2023 à Sangmelima dans la région du Sud.
Dans cette interview, la promotrice culturelle qui est par ailleurs représentante officielle de la chaine de télévision Fashion Africa au Cameroun, fait le point de l’organisation du salon, tout en appelant les acteurs du développement à s’en approprier.
D’où vient l’idée d’organiser un salon culturel international et championnat intercommunal du Sud ?
Cet évènement émane du constat selon lequel, les collectivités territoriales décentralisées sont confrontées à de nombreuses difficultés dans le cadre de l’implémentation de la décentralisation, la promotion de la culture et le divertissement des populations dans la région du Sud. Le Sacicis se présente donc en quelque sorte comme un adjuvant pour la recherche des pistes de solutions et d’accompagnement de tous les acteurs.
Comment avez-vous construit l’offre du salon ?
Le comité d’organisation a mis un ensemble d’idées sur pied pour la réalisation du projet, nous comptons nous appuyer sur les énergies nouvelles de la région du Sud pour porter haut ce concept. Des commissions ont été créées à cet effet et des compétences désignées.
Les élites, les autorités et les forces vives y ont également été impliqués. en réalité, le Salon Culturel International et Championnat intercommunal du Sud a pour but entre autres d’emmener les pouvoirs publics et les collectivités locales à mettre en œuvre et à vulgariser auprès des populations les politiques publiques en matière de culture et le sport dans la région du Sud; Inciter les organismes internationaux et autres partenaires au développement durable à s’intéresser encore plus aux questions de promotion culturelle et artistique et positionner la région du Sud parmi les réservoirs du patrimoine culturel et artistique. Vous comprenez pourquoi nous avons l’obligation de bien structurer le projet.
Quelles sont vos cibles ?
Nous avons pour cibles entre autres, les pouvoirs publics, les collectivités territoriales décentralisées, les organismes internationaux et autres personnes ou entités susceptibles de porter notre projet pour le grand bien de la région du Sud.
Pourquoi un salon international du Sud, et non du Cameroun ?
Pour cette première édition, nous faisons honneur à la région du Sud qui m’a vu naître, parce que dit-on, la charité bien ordonnée commence par soi-même, raison pour laquelle, de commun accord avec le comité d’organisation, nous avons décidé d’organiser le SACICIS à Sangmelima. Naturellement, la deuxième édition changera de coloration et aura une portée nationale.
Comment comptez-vous mobiliser les ressources pour la réussite de ce salon ?
Nous avons mis en place une équipe commerciale et marketing hautement outillée, elle a pour responsabilité de mobiliser toutes les ressources nécessaires pour la réussite de notre évènement. Je ne saurais vous détailler leurs différentes stratégies.
Quels seront les temps forts de cette première édition ?
Plusieurs activités meubleront cette première édition, notamment, le championnat sportif intercommunal, la Fashion-week, une foire – exposition – vente, la rentrée avec les orphelins, la visite des sites touristiques, l’échanges B to B, la conférence – Débat, le concert géant et la soirée de gala.
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