
(Vitrine du Cameroun] – Le marché local de la patate douce poursuit sa croissance. Bien que relativement peu consommé sur le marché par rapport à son rival direct le manioc, la patate douce est promise à un bel avenir : les consommateurs se familiarisent de plus en plus avec ce légume à la saveur unique.
Au marché du Mfoundi comme au marché Mokolo à Yaoundé, les volumes commercialisés sont impressionnants et les prix pratiqués à la portée de toutes les bourses. Il faut prévoir à partir de 300 FCFA pour s’offrir une quantité suffisante pour apaiser deux ventres.
Dans le détail, l’on retrouve dans un marché comme dans l’autre, des tas de 300 FCFA, 500 FCFA et 1000 FCFA. Selon le besoin du client, ils peuvent être réajusté.
Pour les industries de transformation, des opportunités existent également. Le filet de 50 Kg bien rempli coûte entre 11000 FCFA et 12500 FCFA, selon les la grosseur des tubercules.
Selon Brigitte Beyala, revendeuse au marché du Mfoundi, non loin du centre-ville, « les prix varient selon les jours, et selon que la marchandise est disponible. Il y a des jours où les grossistes n’ont pas la marchandise. Là, le sac passe à 12500 FCFA. Mais le jour qu’il y a abondance, on nous laisse à 11000 FCFA ou 11500 FCFA. Mais cela n’influence pas grand-chose quand on détaille ».
Cultivée pour ses tubercules comestibles, la patate est une herbacée à tiges rampantes et volubiles pouvant atteindre 3 m de long. Facile à cultiver avec un cycle court, sa production est peu coûteuse et donne des rendements satisfaisants. Elle constitue un aliment idéal pour combattre la malnutrition, selon les nutritionnistes.

Site web d’informations édité à Yaoundé au Cameroun. Grâce à des professionnels issus du monde des médias, des affaires et de la politique, mus par la volonté de fournir une information vraie, crédible et exploitable pour la valorisation de la destination Cameroun, le journal est devenu une plateforme de référence au Cameroun. Contacts : vitrineducameroun@gmail.com, par appel ou via WhatsApp +237 690 644 587