[Vitrine du Cameroun] – A quelques jours du lancement de l’année universitaire, la toute jeune université d’Ebolowa fait son ménage avant l’arrivée de ses pensionnaires.
Entre conseil universitaire et d’administration, séminaires, concours, recrutement et autres échanges internes comme en externes, tout est mis à contribution pour que les étudiants d’Ebolowa démarrent en même temps que ceux des autres universités et grandes écoles du pays d’une part et que les curricula obéissent aux normes universitaires.
Pour cette première année, le budget de départ de 3 milliards a été voté par les membres du conseil d’administration il y a quelques jours ainsi que la validation de l’ouverture et le fonctionnement de 5 écoles chapotés par ce rectorat.
Mais si l’institution bénéficie encore des structures d’emprunt qu’occupaient certaines de ces écoles avant la création, il est plus qu’urgent que dans les mois à venir elle puisse être localisée et rassembler ses pensionnaires sur son propre site.
La création d’une université d’Etat dans la région des 3 frontières est non seulement une aubaine pour les nouveaux bacheliers qui s’éviteront les contraintes de recherches de locaux et de déportation dans les autres régions où ils se sentent souvent déconnectés, mais également une opportunité économique indéniable pour la région avec le mouvement de population, de biens et des ressources que cela va forcément entrainer non seulement dans le Pays mais également dans sous-région.
En un mot la création de l’université d’Ebolowa apparait comme la construction d’une ville de « lumière » au sommet d’une montagne : puisse seulement les fruits tenir la promesse des fleurs.
Journaliste indépendant. Auparavant, j’ai exercé mon métier dans plusieurs journaux en ligne au Cameroun, avant de rejoindre la rédaction de Vitrine du Cameroun comme correspondant dans la région du Sud.