
[Vitrine du Cameroun] – L’homme politique soutien dans une lettre datée du 13 septembre 2025, que la présence de Maurice Kamto dans les rangs du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (Manidem), visait simplement à l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle du 12 octobre prochain.
Par sa Décision N°28/CC/SRCER des 04 et 05 août 2025, le Conseil Constitutionnel de la République siégeant en matière de contentieux préélectoral a débouté Dieudonné Yebga de son action en contestation de la Résolution N° 2025/013/R/ELECAM/CE du 26 juillet 2025 par laquelle Elections Cameroon rejetait sa candidature à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025.
« Quelques jours seulement après cette décision, il est désormais aisé de constater et d’acter que la candidature présentée par des organes ou individus non habilités et prétendant agir sous les couleurs du MANIDEM, était manifestement et exclusivement dolosive comme ayant pour seul but d’empêcher Monsieur YEBGA Dieudonné à se présenter à la susdite élection. Les communautés nationale et internationale ont ainsi pu constater qu’à peine le Conseil Constitutionnel a-t-il vidé sa saisine, et son objectif inavoué ayant été atteint, le candidat ayant tour à tour amené Elections Cameroon puis le Conseil Constitutionnel à évoquer la pluralité d’investitures du MANIDEM, s’en est vraisemblablement retourné à son parti après macabre mission accomplie », écrit Dieudonné Yebga.
Dans le détail, ce dernier explique que la décision de Maurice Kamto de retourner à son parti n’est pas une simple coïncidence, mais plutôt une stratégie préoccupante visant à l’écarter des consultations électorales.
« En prenant l’engagement solennel de prendre toutes mesures légalement appropriées pour faire cesser toute imposture au sein du parti. Le Président du MANIDEM appelle l’Autorité compétente en la matière, d’une part à constater formellement cette autre farce et à en tirer toutes les conséquences qui s’imposent à l’effet de ne pas apparaître comme une administration ayant aidé ou facilité une grave imposture, et d’autre part à assainir le sommier des partis politiques avant les échéances à venir », peut-on lire.








