[Vitrine du Cameroun] – Plus connue sous l’appellation « d’opération à ventre fermé », la chirurgie laparoscopique est au centre d’une campagne de vulgarisation de 5 jours au Centre Hospitalier Régional (CHR) d’Ebolowa.
Il fallait plus que de simples mots pour convaincre autorités administratives, patients et autres hommes de sciences de l’effectivité au CHR d’Ebolowa de l’opération dite à ventre fermé : dans une salle pleine, face à un écran de téléviseur, les présents ont pu, le temps de quelques minutes, vivre la retransmission en direct de la première intervention de chirurgie laparoscopique, en guise de cérémonie de lancement de la campagne.
Sous la supervision du Pr Mboudou Émile, coordinateur/Sud Master Laparoscopie, une synchronisation entre le bloc opératoire et la salle de contrôle a permis à chacune des âmes présentes de se faire sa petite idée sur cette nouvelle avancée scientifique.
Quinze minutes environs après la préparation du patient 0, voilà le temps qu’aura mis cette intervention liminaire: précision chirurgicale, gain considérable en temps, risques réduits… les avantages de la méthode sont de loin innombrables pour convaincre d’aventure les caciques très conservateurs de la chirurgie classique.
Et pour finalement marquer sa suprématie, la laparoscopie offre une intervention de spécialistes à distance grâce à l’interconnexion par les prouesses des NTIC.
Pour la petite histoire, cette technique a vu le jour dans les années 1940 par Raoul Palmer, mais elle ne connaîtra son essor et sa révolution que dans les années 1980 à Clermont Ferrand; et depuis 6 ans, elle fait le tour du pays pour le grand bonheur des populations.
La cerise sur le gâteau à Ebolowa, avec un équipement de dernière génération et grâce à la coopération avec la Belgique, l’hôpital Sans Frontières et les universités de Bruxelles et de Douala, le CHR d’Ebolowa offre aux patients de ces jours de campagne une réduction de prix allant jusqu’à 50 pour cent des coûts appliqués dans d’autres formations sanitaires du pays.
Journaliste indépendant. Auparavant, j’ai exercé mon métier dans plusieurs journaux en ligne au Cameroun, avant de rejoindre la rédaction de Vitrine du Cameroun comme correspondant dans la région du Sud.