[Vitrine du Cameroun] – L’ONG Internationale Community Humanitarian Emergency Board (COHEB), a décidé de la mobilisation communautaire en vue d’une formation pour le maintien de la paix dans la région du Sud.
Le point de presse donné par le Colonel Jean Luc Pondi au Bengo Hôtel d’Ebolowa en prélude aux formations a apporté de la lumière non seulement sur les objectifs de cette ONG Internationale en partenariat avec l’ONU mis aussi sur les profils des candidats recherchés.
Depuis 2008, à travers le globe, l’ONG multiplie formations, actions et réponses humanitaires dans des zones vulnérables ou en crise; et au vue de la situation parfois tendue dans/entre les communautés, il est grand temps de planter la graine de la paix pour éviter qu’explose la poudrière. Et même si les heurts sont rares, les récents remous de Sangmelima, Kye-ossi et Nyabesan sont une preuve que nul n’en est à l’abri, pas même la région du sud dont le vivre-ensemble est légendaire.
Et comme le dit l’adage « si vis pacem para bellum » (si tu veux la paix, prépare la guerre), les formations CIC (COHEB International Champlains) visent à contribuer au maintien de la paix et fournir une assistance psychosociale et spirituelle aux populations.
Avec la collaboration des organisations internationales affiliées à l’ONU, les formations qui débutent en novembre 2022 et sachent en mars 2023 pour le compte du premier semestre se feront en présentiel et en ligne dans plusieurs pays parmi lesquels le Cameroun, la Côte d’ivoire, la France, les États-Unis… Pour les 5 niveaux :
-N5: les leaders d’aumônerie
-N4: les juges de la paix
-N3: les défenseurs de la paix
-N2 les artisans de la paix
-N1: les volontaires de la paix.
Pour ces formations ouvertes à toutes les couches sociales, il serait important de signaler qu’elles offrent des opportunités, sans discrimination aucune, pour des études allant du certificat au doctorat dans des universités internationales.
Journaliste indépendant. Auparavant, j’ai exercé mon métier dans plusieurs journaux en ligne au Cameroun, avant de rejoindre la rédaction de Vitrine du Cameroun comme correspondant dans la région du Sud.