[Vitrine du Cameroun] – Le sujet a fait l’objet d’un débat au cours d’un Comité ad-hoc de régulation de la filière huile de palme brute le 12 octobre 2022 à Yaoundé.
« Il vaut mieux muscler notre industrie, faire des opérateurs des gens forts. Ça risque d’être pas bon en 2023 quand la Zlecaf va prendre ses effets. Il faut renforcer des outils de production, mettons-nous au travail. Faisons que ce Comité crédité de sérieux se projette sur l’avenir. Ce n’est pas normal, il faut que les choses rentrent dans l’ordre », tels sont les recommandations du ministre du Commerce, Luc Maglore Mbarga Atangana au cours de la session du Comité de régulation de la filière d’huile de palme brute du mois d’octobre.
Dans son développement, le membre du gouvernement déploré le fait que « pendant que les uns participent à l’effort, d’autres se croient à une société de non droit en vendant le litre d’huile à 1000 FCFA. Ce n’est pas normal ».
Ainsi, le Comité doit servir d’intérêt général. Car, « les enjeux ne doivent pas donner lieu aux comportements irresponsables», a-t-il déclaré en présence des représentants des Administrations et structures impliquées, des producteurs et raffineurs et des associations de protection et de défense des droits des consommateurs.
Pour un meilleur fonctionnement, certaines recommandations ont été prises aux rangs desquels les missions d’évaluation des capacités des entreprises membre du Comité. Abondant dans ce sens, Jacquis Kemleu Tchabgou Secrétaire général de l’Association des raffineurs des Oléagineux (Asroc), par ailleurs Maire de Dschang, a précisé qu’il « était question de peaufiner le référentiel. Depuis que s’est posé le problème des capacités de transformation, c’est sur cette base que se faisait le travail. Les problèmes de norme et d’identification se sont posés, il y a des éléments qu’il fallait ajouter pour affiner les évaluations ».
La décision n0 0269 /Mincommerce du 6 septembre 2022 portant constatation de la composition de ce Comité, précise qu’il comprend aussi des chercheurs dont leurs contributions sont vivement attendues pour l’accroissement de la productivité. Mais, le représentant de l’Irad pense que « la clé des problèmes du secteur serait d’abord de sortir de l’informel car, 30 % de la production nationale échappent à la norme, une bonne partie de la production du Sud-Ouest va au Nigeria ».
Dans la perspective des fêtes de fin d’année, le patron du Commerce qui a saisi ce prétexte pour rassurer les consommateurs quant à un approvisionnement non-stop des marchés, a promis de l’insomnie aux « commerçants véreux », responsables des spéculations.
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