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Pour financer les grands projets de développement contenus dans la SND-30, le gouvernement camerounais a exprimé un besoin financier de 88 000 milliards de FCFA se portant garant pour apporter 10% de l’enveloppe. Le reste devant être mobilisé auprès des partenaires au développement mais également du secteur bancaire. C’est donc dire l’importance que revêt ce secteur aujourd’hui dans l’accompagnement des politiques de développement. Dans les colonnes d’EcoMatin, le Directeur Général du Trésor, de la Coopération financière et monétaire au ministère des Finances, Sylvester Moh Tangongho présente la perception et les ambitions que le gouvernement a du secteur financier camerounais en général, et bancaire en particulier. C’est à lire en pages 3 et 4.
Le quotidien L’Économie fait lui aussi immersion dans le marché financier et fait constater que « les compagnies d’assurances boudent la BVMAC ». Selon le journal de Thierry Ekouti, de toutes les sociétés d’assurance qui existent en zone Cemac, une seule est inscrite à la bourse. Des experts approchés par notre confrère soutiennent pourtant que la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) est « une bouée de sauvetage pour renflouer les caisses des assureurs en quête de financements ». Les raisons de cette réticence sont à lire en page 3 du journal édité par L’Economie Media Group.
Que faut-il craindre dans des difficultés de changes de la BEAC ? Le quotidien EcoNews propose une analyse dans ses pages 3 et 4. D’après le journal, les entreprises qui opèrent en Afrique centrale sont confrontées à des difficultés de passer des commandes à l’étranger. « La faute aux mesures mises en place pour protéger les réserves de changes qui ont subi une chute de 10% en septembre dernier », indique Econews en kiosque ce matin.
Le Financier d’Afrique de Boniface Tchuenkam la notation financière. Dans son édition du jour, le bihebdomadaire revient sur les quatre propositions du Gicam pour améliorer la note souveraine du Cameroun. En page 8, Le Financier d’Afrique relève que qu’il est « impératif de prendre des mesures pour rassurer les investisseurs quant à la fiabilité de la signature du Cameroun ».
« Ça bouge » dans l’exploitation minière, annonce Cameroon Tribune ce lundi. En effet, dans le prolongement des annonces faites le 31 décembre 2022 par le président de la République, une évaluation a été effectuée les 4 et 5 octobre 2023. Elle indique que des travaux préalables sont en cours sur le terrain pour des projets d’exploitation du fer, du cobalt-nickel-manganèse, entre autres. Et pour d’autres volets comme la collecte des recettes non fiscales, le ministre par intérim en charge des mines et les opérateurs du secteur ont convenu de l’application stricte des directives contenues dans la loi de finances. À lire en 12 et 13 de Cameroon Tribune.
Kamaroes News est aussi en kiosque ce matin. Le journal d’Aboubakar Machia s’intéresse aux résultats définitifs du concours d’entrée à l’École nationale d’Administration et de Magistrature (Enam). « Pour une fois, transparence et méritocratie sont été respectées », écrit le journal en grande Une. Contrairement aux années antérieures où l’on enregistrait certaines imperfections lors des résultats, relate le journal, « le ministre de la Fonction publique et l’équipe dirigeante de l’Enam ont pris des mesures responsables afin qu’aucun incident administratif ne refasse surface ». Les détails à lire en page 3.
Une trentaine d’étudiants de nationalité tchadienne arrêtés à Ngaoundéré. C’est la principale information qui barre la Une de L’Info à Chaud. Selon le journal, ils sont retenus par la police pour défaut de pièces d’identification valides. L’actualité est développée en page 8.
Le journal de Jean Paul BEKONO, l’hebdomadaire Meyomessala revient sur le décret présidentiel du 4 octobre 2023, portant organisation et fonctionnement des écoles normales d’instituteurs. Dans son analyse contenue dans les pages 6 et 7, l’on apprend que ce texte qui restructure ces établissements d’enseignement de première catégorie permet au Cameroun de s’arrimer aux standards internationaux en matière d’éducation, notamment sur l’aspect de l’inclusion et de la spécialisation.
La grève des enseignants réunis dans les mouvements OTS, et OTA va se généraliser dès ce lundi. Le Jour qui en parle fait savoir cette décision a été prise le 4 octobre 2023 après la réunion de l’Intersyndicale de l’éducation. « À compter du lundi 09 octobre 2023 et jusqu’au vendredi 13 octobre 2023, un premier arrêt total d’activités pédagogiques comme d’encadrement sera observé », lit-on dans un communiqué des syndicats, relayé par le journal. Pendant tous les jours de grève totale, précise le mouvement intersyndical, les enseignants de la Maternelle, du Primaire, du Secondaire et tous les autres personnels éducatifs sont appelés à rester chez eux.
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