Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, qui est également président en exercice de l’Alliance des Leaders Africains contre le Paludisme (ALMA), est sur le point d’achever son mandat de deux ans à la tête de l’organisation.
L’ALMA, basée à Dar es Salaam, en Tanzanie, joue un rôle essentiel dans la lutte contre le paludisme sur le continent africain, en coordonnant les efforts et en mobilisant les ressources, pour atteindre l’objectif d’un continent sans paludisme, et le prochain président de l’ALMA aura la responsabilité de poursuivre cette lutte vitale.
Sissoco Embaló a succédé à l’ancien président kenyan Uhuru Kenyatta et se prépare maintenant à passer le relais au prochain dirigeant de l’ALMA. Sous sa direction efficace et visionnaire, l’organisation a eu un impact majeur sur la réduction du paludisme, une maladie qui touche encore des millions de personnes en Afrique.
Selon certaines rumeurs, le successeur potentiel d’Embaló pourrait être João Lourenço, président de l’Angola, ou Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC). Ces deux dirigeants sont considérés comme des personnalités influentes et engagées en faveur de la santé publique, et l’un ou l’autre apporterait une nouvelle dynamique à la présidence de l’ALMA.
L’ALMA a été créée pour unir les dirigeants africains dans un effort collectif d’éradication du paludisme, et le choix du prochain président est d’une grande importance pour la continuité et le renforcement des initiatives contre cette maladie. La succession sera suivie de près par la communauté internationale et les partenaires du développement, qui s’attendent à un engagement continu et renforcé dans la lutte contre le paludisme.
La cérémonie de passation de pouvoir est prévue dans les prochains mois et constituera un moment crucial pour réaffirmer les objectifs de l’ALMA et définir de nouvelles stratégies pour relever les défis à venir.
Journaliste, correspondant de Vitrine du Cameroun en France.