Paul Atanga Nji
[Vitrine du Cameroun] – Le ministre de l’administration territoriale a rendu publique cette information le 26 septembre 2025 à Yaoundé au cours d’une déclaration à la presse, en prélude au lancement officielle de la campagne électorale.
Simplement affirmation politique ou réalité de terrain ? Personne ne peut encore répondre à cette question avec certitude. Sauf son auteur, Paul Atanga Nji. Dans une déclaration fleuve, dont nous vous faisons suivre l’extrait en dessous, le patron du commandement territorial a révélé que plusieurs candidats « sans réelle base politique » tenteraient de troubler l’ordre public à travers des manouvres « anti-démocratiques ».
Selon le ministre, une plateforme frauduleuse destinée à réaliser un recensement parallèle pour proclamer de faux résultats au soir des élections présidentielles du 12 octobre 2025, vient d’être démantelée par les forces de l’ordre.
« Certains candidats à l’élection présidentielle, qui n’ont aucune envergure politique et qui sont politiquement présents, à peine, dans 10 arrondissements sur 360 que compte le pays, sont en train de poser des actes graves qui ont pour but de perturber l’ordre public, avant, pendant et après les élections. Ces politiciens véreux, espèrent obtenir par la rue, ce qu’ils sont incapables d’obtenir dans les urnes. Le Minat dans ses investigations, vient de mettre main sur une plateforme conçue par certains opposants, dédiée exclusivement au recensement frauduleux des bulletins de vote au soir du 12 octobre 2025. Dans cette démarche conspirationniste, ces candidats véreux cherchent à manipuler l’opinion publique et à proclamer les résultats tronqués de l’élection présidentielle en leur faveur au mépris des textes en vigueur qui définissent clairement les instances chargées du recensement et de la proclamation des résultats. Les forces de l’ordre ont interpellé plus de 300 personnes et ces personnes sont tous passées aux aveux », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le membre du gouvernement dans sa communication a indiqué que des téléphones portables, destinés à propager de fausses informations ont également été saisis et des suspects interpellés.
Cette annonce intervient dans un contexte où le Cameroun fait face à des défis sécuritaires et politiques, notamment à l’approche de la Présidentielle de 2025








