[Vitrine du Cameroun] – Ils sont estimés à plus de 50 millions de dollars sur la période allant de 2020 à 2023.
Selon le récent rapport de la Banque africaine de Développement (Bad), sur les Perspectives économiques en Afrique Centrale, cette sous-région a besoin de mobiliser d’importantes ressources financières pour soutenir l’action climatique et la croissance verte.
Si tous les pays de la zone ont déjà élaboré des Contributions déterminées à l’échelle nationale (CDN), cinq seulement ont pu estimer le coût de l’action climatique. En moyenne annuelle, ces pays ont besoin d’environ 128 milliards de dollars pour mettre en œuvre les actions d’adaptation et d’atténuation au cours de la décennie 2020-2030, soit environ 11,6 milliards USD par an pour l’ensemble de la région.
Le Cameroun et la RDC sont deux pays où les besoins en financement climatique sont plus élevés, avec un peu plus de 55 millions de dollars chacun. Cependant, les pays de la zone espèrent que les sources internationales pourront contribuer à financer en grande partie les besoins actuels. Au Tchad, par exemple, environ 94 % des besoins de financement des actions d’atténuation et 75 % des besoins de financement des actions d’adaptation sont tributaires de l’appui international.
De même, environ 97,86 % des besoins de financement pour les mesures d’atténuation et 73,22 % pour les mesures d’adaptation du Congo sont conditionnés aux financements internationaux. Les besoins des pays en investissements sont principalement orientés vers la transition énergétique, les technologies propres, les secteurs énergétiques, agricoles, industriels, le secteur des déchets et autres, les programmes de reboisement et de gestion durable des forêts, etc.
« Cette place accordée au secteur de l’énergie est en lien avec l’importance des investissements nécessaires au verdissement de la production d’énergie à base d’énergies renouvelables. Le secteur agricole et le secteur des déchets viennent ensuite respectivement en deuxième et troisième place des besoins financiers en termes d’atténuation. La foresterie a besoin sur la décennie de 9,3 % des besoins totaux, même si ce chiffre est à relativiser, car certains pays comme le Tchad ont exprimé ensemble les besoins des secteurs forestier et agricole », peut-on lire dans le rapport.
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