CAN Maroc 2025 : Thierry Mouyouma mise sur la stabilité face au « danger » camerounais

[Vitrine du Cameroun] – « Jamais deux sans trois ! » C’est avec cette pointe d’audace que Thierry Mouyouma a abordé son face-à-face avec la journaliste Aimée Catherine de Sports and Culture Network (SCN), avant le choc Gabon-Cameroun. Fort d’une meilleure connaissance de son groupe que son homologue camerounais, le sélectionneur des Panthères mise sur un avantage psychologique historique pour faire tomber des Lions qu’il juge « toujours dangereux ».

C’est le dossier qui tient tout le Gabon en haleine : le capitaine sera-t-il sur le terrain ? Thierry Mouyouma confirme que l’attaquant sera bien présent dans le groupe demain et visible à l’échauffement. Cependant, sa titularisation reste incertaine. Si le protocole initial avec l’Olympique de Marseille prévoyait son absence, sa récupération est jugée très positive. « À 80 %, il a récupéré beaucoup de ses facultés », a précisé le coach, tout en se laissant jusqu’au dernier moment pour trancher après consultation de l’encadrement médical.

L’ascendant psychologique des Panthères

Interrogé sur l’invincibilité historique du Gabon face au Cameroun en phase finale, Thierry Mouyouma s’appuie sur la célèbre maxime : « Jamais deux sans trois ». Pour lui, son équipe dispose d’un avantage de préparation majeur. Contrairement à son collègue camerounais, arrivé plus récemment, Mouyouma estime avoir une meilleure connaissance de son propre effectif. Le technicien affiche clairement son ambition de poursuivre sur une courbe ascendante, avec l’objectif de remporter cinq ou six matchs d’affilée.

Le respect du « danger » camerounais

Malgré cet optimisme, le sélectionneur ne sous-estime pas la capacité de réaction des Lions Indomptables. Surnommé avec humour le « Paul Biya » de la sélection pour sa longévité, Mouyouma prévient ses joueurs : le Cameroun est une équipe qui reste « toujours dangereuse lorsqu’elle est au pied du mur », malgré ses crises internes. L’ordre du jour est donc à la concentration maximale sur le plan de jeu gabonais pour offrir « un beau match de football ».

Un vœu pour l’expertise africaine

En fin d’entretien, le coach a tenu à souligner sa solidarité envers les entraîneurs locaux. Tout en souhaitant une défaite camerounaise demain, il espère voir un technicien africain soulever le trophée : « Je voudrais qu’un entraîneur africain gagne la Coupe d’Afrique ». Une reconnaissance qu’il juge essentielle pour le football continental.

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La Rédaction

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