[Vitrine du Cameroun] – Leur retrait du centre d’instruction a eu lieu vendredi dernier. Ils sont quatre au total : un élève inspecteur de police direct, le nommé Tobokbe Don Fils, un élève inspecteur de police spécial, Anyouzoua Anyouzoua Claude (2016) et deux gardiens de la paix, à savoir Mvana Meyanga Jean-Claude et Zambo Aboui Christian Loïc.
Ils ont été renvoyés, ce vendredi 31 mars, du centre d’instruction et d’application de Mutengene, département du Fako, région du Sud-ouest.
Le spécial est accusé de sortie par escalade répétitive et absence de 45 jours. Les autres sont reconnus coupables de détention, consommation de stupéfiants et ivresse manifeste. Leur note d’exclusion est contenue dans un message porté signé du Délégué Général à la Sûreté Nationale Martin Mbarga Nguelle, le 28 mars dernier. Ils ont été présentés aux autres pensionnaires du centre lors d’un rassemblement vendredi juste avant leur exclusion.
Prenant la parole à cet effet, le commandant du centre d’instruction et d’application de la Police de Mutengene déclare qu’ils ont « refusé de suivre, d’appliquer, d’exécuter les consignes qui ont été passées depuis leur arrivée au CIAP de Mutengène. Ils sont leurs propres fossoyeurs. Car comme nous le disons, c’est chacun qui creuse sa tombe ».
A sa création en 1960, ce centre s’appelait le « West Cameroon Police College » (WCPC). Il devient le Centre d’Instruction et d’Application de la Police (CIAP) par décret présidentiel le 13 mars 1975. Le CIAP a pour vocation d’anciens les gardiens de la paix ainsi que les inspecteurs de Police
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