[Vitrine du Cameroun] – Ce montant qui équivaut à quelques 113164 tonnes, est tributaire de la hausse des prix enregistrée dans les industries de fabrication.
Les importations du papier-carton au Cameroun affichent un chiffre record annuel de 68,2 milliards de FCFA. C’est ce que révèle Centre de Réseaux des Filières de Croissance (CRFC) au Cameroun. Cette structure qui ambitionne de réduire entre 2022 et 2029, de la facture des importations des sous-produits et produits dérivés des filières de croissance retenues (FCR), de 50%, estime à près de 3400 milliards de FCFA, les investissements dans lesdites filières.
En effet, le Projet du Centre de Réseaux des Filières de Croissance, est un outil de mise en œuvre de la vision de développement du Cameroun. Il entend renforcer son rôle de puissance dans les filières de croissance, dont stratégie repose sur l’emploi, le développement durable…
Le projet contribuera à la création de richesse tout en boostant la compétitivité des chaînes de valeurs filières de croissance retenues. L’approche adoptée consistera à intervenir au niveau des différents maillons, afin de lever les contraintes qui en limitent la compétitivité. Le projet CRFC va s’appuyer sur le modèle économique « cluster ».
Le mode de financement du projet CRFC
La politique du CRFC repose sur l’autofinancement. Ainsi, le projet pour son plein épanouissement sur le terrain, va mettre en place des unités de transformation, procédera au renforcement institutionnel des organisations des producteurs, encadrement technique, facilitation de l’interface avec les fournisseurs de services, formation, appui à la recherche pour la production de semences et plants de qualité… Ce modèle a été mis en œuvre dans plusieurs autres pays avec des résultats satisfaisants.
De manière chiffrée, le coût total d’investissement du CRFC est estimé à près de 3400 milliards de FCFA, et générera une marge nette d’exploitation d’environ 7 milles milliards de Francs CFA par an, sur l’ensemble des filières de croissance retenues.
Avec des taux de prélèvements de 12,5% des surplus de valeur ajoutée créée dans chaque maillon, la moyenne pour l’ensemble des filières chaque année à partir du plein fonctionnement des clusters est estimée à plus de 1800 milliards FCFA de revenus directe à l’État (garant des crédits contractés), et plus de 280 milliards de FCFA pour le refinancement directe des filières et leur stabilisation.
Le cumul linéaire de ses estimations sur huit années, délai de déploiement de la première phase du Projet du CRFC, donne plus de 14400 milliards de FCFA pour l’État, et plus de 2245 milliards FCFA pour les autres composantes de l’autofinancement.
La stratégie de du CRFC pour limiter les importations
Le projet du Centre de Réseaux des Filières de Croissance (CRFC) au Cameroun, qui est engagé dans les actions concrètes pour contrer l’insécurité alimentaire sur le territoire national, sollicite une participation plus accrue des filières de croissance à cette vision pour limiter les importations.
L’atteinte de cet objectif est tributaire à la création et mise en place au Cameroun par FCR, d’une entreprise industrielle d’import-substitution de grande capacité aux standards internationaux, et l’installation dans les bassins de production d’au moins 18 000 jeunes pour la maitrise de la matière première destinée à la transformation.
De manière opérationnelle, la stratégie de mise en place de ce projet repose sur quatre leviers essentiels dont la création et la maîtrise des marchés ; la maitrise et la valorisation de la matière première locale destinée à la transformation industrielle dans un système productif orienté dans l’import-substitution ; la maitrise des itinéraires techniques des applications industrielles retenues (process) ainsi que les spécifications techniques des machines et équipements des unités de transformation/ entreprises championnes à mettre en place ; la maitrise de la production de l’énergie propre.
S’agissant de la faisabilité du projet, le projet CRFC entend mettre sur pied, un modèle économique « cluster » porté par une entreprise championne d’import-substitution et des entreprises satellites. Mais avant cela, le projet compte plusieurs avancées dans sa mise en œuvre, qui suscitent une forte adhésion des acteurs (autorités traditionnelles, autorités administratives et producteurs cibles) sur l’ensemble du territoire.
Parmi ces avancées, l’on peut citer l’identification de plus de 50 mille hectares disponibles pour les activités du projet dans les bassins de production des filières manioc, oignon, café, aquacole, en cours de sécurisation, la remise en fonction de l’usine de transformation industrielle de manioc (SOTRAMAS SA) de Sangmélima le 05 mai 2023 ; le démarrage des travaux des champs semenciers portés par les Clusters manioc, oignon, café puis, aménagement des sites de construction ; la création de 05 entreprises de négoce pour la commercialisation des produits et sous-produits des Clusters pilotes.
Des actions qui se sont traduites par une forte manifestation d’intérêt par les partenaires de mise en œuvre : Signature des conventions de mise en œuvre entre le CAARD (agence d’exécution du CRFC) et respectivement l’IRAD, NIJI Group du Nigéria, le GROUPERDEM de Turquie, l’association TURCABA au Cameroun, la Russian Business Center (RBC), Cabinets Nambi Capital et Africa Capital Investment.
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