
[Vitrine du Cameroun] – La Plateforme régionale des organisations paysannes d’Afrique centrale (PROPAC) en partenariat avec le bureau sous-régional Afrique centrale de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) organise le 2 décembre 2024 à Douala (Cameroun) une table ronde des partenaires qui vise à susciter l’engagement de ces derniers, en vue de soutenir la mise en œuvre de son plan stratégique quinquennal 2021-2025.
La rencontre se tient dans un contexte où la PROPAC a élaboré, avec l’appui de plusieurs partenaires de soutien, trois fiches programmes correspondant aux trois principaux axes d’intervention de l’organisation. Ces fiches programmes prévoient la participation/contribution de la PROPAC aux processus actuels, notamment la mise en œuvre de la Décennie des Nations Unies pour l’Agriculture familiale, l’élaboration de l’agenda du Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (PDDAA) post-Malabo.
Il y a aussi la prise en compte des problématiques telles que la résilience des systèmes alimentaires face au changement climatique, l’autonomisation économique de la femme rurale, l’insertion socioprofessionnelle des jeunes entrepreneurs ruraux et les questions foncières, entre autres.
L’engagement et le soutien des partenaires attendus est capital pour assurer la transformation réussie du monde agricole et celle des millions d’acteurs dont l’existence et l’avenir en dépendent. « Il faut mobiliser tous ceux qui doivent venir au chevet de l’agriculture d’Afrique centrale en mettant les moyens. Dire que l’agriculture est une priorité ne doit pas être de vains mots. Les paysans sont une priorité. Les femmes qui sont le premier fer de lance de l’agriculture africaine sont une priorité », explique le chef de section des initiatives sous-régionales au bureau sous-régional CEA Afrique centrale, Dr. Adama Ekberg Coulibaly. « Aujourd’hui, l’organisation paysanne a un plan stratégique sur le papier. Il faut le rendre concret. Tous ceux qui se réclament de près ou de loin comme soutien de nos producteurs, de nos femmes agricultrices doivent joindre la parole aux actes et mettre les mains dans les poches pour venir au secours de ces acteurs qui travaillent encore à la daba, sans tracteurs et sans charrue », indique l’économiste senior à la CEA.

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