[Vitrine du Cameroun] – Transférer le suivi technique des activités des forêts communales aux maires et présenter ses réalisations à la partie gouvernementale : voilà qui marque la fin de la phase 1 du projet GCP/CMR/033/GFF “Gestion durable des forêts sous l’autorité des communes camerounaises”.
Réunies à l’Hôtel Bengo d’Ebolowa ce 28 décembre 2022 pour le suivi évaluation et le transfert des compétences, les différentes parties prenantes ont échangé sur les réalisations du projet, les bonnes pratiques et leçons apprises et explorer ensemble les options de stratégie de sortie ainsi que les perspectives qui s’offrent pour la phase 2.
Mis sur pied en 2006 par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avec l’appui financier du Fond pour l’Environnement Mondial (FEM), le projet vise la conservation de la biodiversité afin d’améliorer la résilience des écosystèmes forestiers au Cameroun où forêts et services écosystémiques associés sont fortement menacés du fait de leur exploitation illégale, des feux de brousse, de la surexploitation des produits forestiers ligneux et non ligneux, ainsi que du défrichage des forêts pour l’agriculture, et ce malgré le plan d’aménagement des forêts proposé par le gouvernement et ses partenaires.
A ce jour, les 17 forêts communales sélectionnées et reparties dans 4 régions (Centre, Est, Littorale et Sud) ont été les centres de plusieurs activités visant la réduction de la déforestation et la dégradation, la réduction des émissions et l’augmentation des stocks de carbone, sans oublier l’amélioration des conditions de subsistance des communautés locales par l’encouragement des activités génératrices de revenus durables.
Passant le témoin aux maires des communes concernées pour la gestion des activités sus-citées et marquer la fin de la phase 1, c’est désormais une nouvelle fenêtre qui s’ouvre dans ce partenariat qui vise à sauver la riche variété de la forêt camerounaise d’une déforestation et d’une dégradation qui entrainent la perte de la biodiversité et du carbone.
Journaliste indépendant. Auparavant, j’ai exercé mon métier dans plusieurs journaux en ligne au Cameroun, avant de rejoindre la rédaction de Vitrine du Cameroun comme correspondant dans la région du Sud.
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