[Vitrine du Cameroun] – Dans une décision datée du 22 juillet 2025, la Cour Suprême a statué en faveur de Cabral Libii, interdisant à Kona Robert de d’agir au nom et pour le compte du PCRN, en qualité de Président National, ou en celle de Père Fondateur « non prévue par les textes de ce parti ». Cette sixième décision judiciaire contre Kona Robert survient dans un contexte politique tendu, alors que les échéances électorales approchent.
La Cour Suprême a confirmé que Kona Robert, ancien président et membre radié du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), ne peut plus se présenter en tant que président national ou père fondateur du parti. Cette décision est significative, particulièrement à l’approche de la présidentielle prévue le 12 octobre prochain, où Cabral Libii est enregistré comme candidat. Les tentatives de Kona Robert pour influencer la direction politique du PCRN ont été clairement rejetées par la justice.
« Au fond, confirme par adjonction de motifs, l’ordonnance entreprise, sur le rejet de l’exception de nullité de la procédure et sur la suspension du congrès du PCRN convoqué pour les 25 et 26 mai 2024 à Maroua par sieur KONA Robert, pour défaut de qualité de ce dernier. Ordonne à sieur KONA Robert de cesser d’agir au nom et pour le compte du PCRN, en qualité de Président National, ou en celle de Père Fondateur non prévue par les textes de ce parti. Condamne KONA Robert aux dépens dont distraction au profit de Maitre René Roger BEBE, avocat aux offres de droit », peut-on lire dans l’ordonnance.
Depuis 2024, Kona Robert multiplie ses interventions publiques, dans le but d‘entraver la candidature de Cabral Libii. Malgré ces efforts, la succession des décisions judiciaires a renforcé la position de Libii comme leader légitime du PCRN. Celle-ci illustre non seulement la vigueur du droit au Cameroun, mais également la détermination du parti à avancer vers les élections sans les entraves de dissensions internes.
Cette mise au point judiciaire renforce la clarté au sein du PCRN, permettant ainsi à Cabral Libii de mener les opérations politiques du parti en toute liberté. La suite des événements sera cruciale pour l’avenir du PCRN et la scène politique camerounaise.
