[Vitrine du Cameroun] – Dans un communiqué lu à la télévision, des militaires ont annoncé l’annulation de la réélection d’Ali Bongo Ondimba, à la tête du pays. En réaction, le groupe minier français Eramet a annoncé suspendre ses opérations au Gabon, jusqu’à nouvel ordre.
Peu de temps après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle, un groupe d’une douzaine de militaires gabonais a annoncé l’annulation des élections et la dissolution des institutions. Un coup de force qui intervient à peine plus d’un mois après celui qui, le 26 juillet au Niger, qui a écarté le président élu, Mohamed Bazoum. Le coup de force militaire au Gabon premier en Afrique centrale au cours des 10 dernières années.
A Paris, si dans un premier temps, la Première ministre, Elisabeth Borne, qui intervenait à la traditionnelle conférence des ambassadrices et des ambassadeurs, a indiqué que le gouvernement français suivait la situation avec « la plus grande attention », une prise de position plus ferme a été prise en milieu de journée.
La France « condamne le coup d’Etat militaire qui est en cours » a indiqué Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Et de préciser que Paris « souhaite le respect du résultat des élections ».
De son côté, Pékin a souligné suivre « de près l’évolution de la situation », a appelé « au retour immédiat à l’ordre normal, et à garantir la sécurité personnelle d’Ali Bongo ».
La Russie quant à elle, s’est dite « très préoccupée » par la situation. Le Kremlin a indiqué suivre la situation au Gabon avec une « profonde préoccupation », alors qu’un coup d’État militaire y est en cours et que le président Ali Bongo Ondimba a été placé en résidence surveillée.
« La situation au Gabon est un sujet de profonde préoccupation et nous surveillons de près ce qui s’y passe », a déclaré à Moscou à des journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Élu en 2009 après la mort de son père, Ali Bongo Ondimba a vu ses 14 années à la présidence du Gabon marquées par plusieurs luttes pour asseoir son pouvoir. Malgré des élections contestées et un accident vasculaire cérébral, l’héritier de la « dynastie Bongo » a réussi à se maintenir à la tête du pays, lui valant d’être perçu par des soutiens comme un phénix renaissant de ses cendres.
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