[Vitrine du Cameroun] : Au fil des années, Ebolowa à travers son Collège Régional d’agriculture (CRA) devient l’épicentre de la production et la transformation du cacao et ses dérivés au Cameroun.
Après la France et la Belgique, c’est au tour de l’Allemagne d’apporter sa pierre dans la construction du label “Made in Cameroon” , leitmotiv du CRA, un incubateur de choix dans la filière «production et transformation du cacao».
Signée en 2021, la convention cadre entre GIZ et le CRA visant la formation de 75 exploitants et 50 transformateurs professionnels de cacao, trouve par la remise de ces parchemins de fin de formation la fin d’une étape et le début d’une nouvelle ère, non seulement pour les deux partenaires mais surtout pour les 104 lauréats de cette cuvée appelés à exercer en suivant les bonnes pratiques.
Vénus des quatre coins du pays et attendus au pied du mur, ces jeunes formés sont une valeur sûre pour le renouvellement du verger national et la mise sur le marché de produits de qualité labellisés qui répondent à la politique du «produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons».
Pour Mme Silke Schwedes, Conseillère Technique Principale à GIZ présente à la cérémonie : «cette coopération nous donne l’occasion de permettre aux jeunes ayant du potentiel d’améliorer leurs sources de revenus et valoriser l’auto-emploi… Par cette formation nous espérons que dans les années à venir, le Cameroun n’exportera plus les fèves mais les produits faits à base de cacao.»
Implémentés sous différentes formes pour permettre une valeur ajoutée au cacao et autres spéculations, le CRA d’Ebolowa grâce à ses formations marque sa détermination à accompagner les jeunes porteurs de projets dans le secteur de l’entrepreneuriat rural; mais selon son Directeur, Antoine Mbida: «l’atteinte du développement et la création de richesses ne se fera que si chaque partenaires parmi lesquels les microfinances joue pleinement sa partition en permettant l’installation des jeunes formés».
Journaliste indépendant. Auparavant, j’ai exercé mon métier dans plusieurs journaux en ligne au Cameroun, avant de rejoindre la rédaction de Vitrine du Cameroun comme correspondant dans la région du Sud.
