[Vitrine du Cameroun] – A la suite de la suspension des parrainages à l’Ecole supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (Esstic) due au choix de Jean-Pierre Amougou Belinga comme parrain de la 53e promotion de la filière journalisme, les langues se délient.
Dans une tribune publiée dans les réseaux sociaux, le directeur de publication de La Voix du Moungo, Riphin Ngoppe, par ailleurs étudiant à l’Esstic condamne la démarche du directeur de publication du quotidien Le Jour.
Vitrineducameroun.com vous propose ci-dessous, l’intégralité de cette tribune
OÙ SE SITUE LA LIMITE DE LA MORALITÉ ENTRE CYNTHIA FIANGA ET AMOUGOU BELINGA ?
HAMAN MANA…
Pourquoi voulez-vous embarrasser madame le directeur de l’ESSTIC ? Pourquoi voulez-vous l’introduire dans vos guerres de clans? Elle qui est une grande dame sobre, intellectuelle, discrète. Pourquoi voulez-vous la mettre entre l’enclume et le marteau, elle qui n’a que fait de la discrétion l’une de ses valeurs.
Vos contentieux avec AMOUGOU BELINGA ne doivent pas éclabousser cette vaillante et brave dame pour qui nous étudiants de l’ESSTIC, avons de l’admiration. Ni enlever votre sens d’objectivité, toi qui compte encore et ce, de manière très sincère, parmi les érudits de cette noble profession et en tant qu’ancien élève de l’ESSTIC.
Je voudrais motiver mon analyse sur deux points que j’ai bien pris le temps d’observer. HAMAN, nous tous savons que le ciel est sombre entre la rue Ceper et Tsinga les relations entre S.M AMOUGOU BELINGA et toi sont au plus bas. Nous avons pu observer les guerres épistolaires entre vous, mais de là à verser le bain avec l’eau du bébé, c’est faire entorse à l’honnêteté intellectuelle.
Faire fi du statut de patron de presse D’AMOUGOU BELINGA, c’est être de mauvaise foi. Reconnaissons-le, il est sensible aux souffrances de ses semblables, il met l’humain au centre de ses préoccupations encore qui plus est ses employés.
Même si avec amalgame on interroge ses sources financières (faux débat). S’il fallait nous apitoyer sur les défauts des uns et des autres, personne ne ferait rien pour personne et personne ne parlerait à personne. J’en connais des patrons de presse, qui sont bien plus riches mais qui ne sont pas prêts à rendre heureux leurs collaborateurs.
Ayons le courage de saluer ses qualités humaines qui sont loin d’être partagées par les patrons de presse que toi et moi connaissons. (Avare, égocentrique, inhumain, insensible et que sais-je encore) Malgré ses défauts, sans exagération aucune AMOUGOU BELINGA est une valeur qu’il faut protéger et même aduler dans certains pays, on lui aurait déjà soit attribué une rue soit lui construire une stèle. Mon cher HAMAN MANA nous avons tous des cadavres dans nos placards et que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre. C’est l’un de tes arguments sur le cas de Cynthia FIANGA.
En même temps, ceci me permet de faire une belle transition avec l’affaire jeune dame que tu avais soutenu via une émission de Solange BODIONG dans sa web TV, il y a quelques jours, alors que celle-ci essuyait les critiques pour lui avoir donné une tribune. Toi, le très grand HAMAN tu as pu trouver les mots justes pour soutenir Cynthia FIANGA et apporter ton soutien en même temps à Yolande BODIONG. Et pourtant, son cas est encore plus patent et grave. Avec toutes ces vidéos pornographiques devenues virales
Où se situe la limite de la moralité tant vantée dans ta lettre adressée au directeur de l’ESSTIC entre Cynthia FIANGA et AMOUGOU BELINGA ?
Loin de moi la prétention de te juger je n’en ai ni compétences ni qualités pour.
Riphin Ngoppe
Directeur de publication de La Voix du Moungo
Étudiant à l’ESSTIC