[Vitrine du Cameroun] – De nos jours, bon nombre de couples sont constitués de partenaires ayant connu multiples expériences amoureuses par le passé. Dans le jargon de la vie sentimentale, le mot « EX » est alors utilisé par les amoureux pour désigner ces personnes qui, bien que n’étant plus encore ensemble, restent toujours tenus par leur histoire en commun.
Les fréquentations amoureuses non concluantes en terme matrimonial, la promiscuité sexuelle passant, non sans laisser dans la vie des ex partenaires leurs lots de souvenirs : parmi les plus importants la survenue d’une grossesse ou éventuellement l’accueil d’un nouvel enfant.
Toutefois, il convient de souligner que cet évènement majeur ne s’est toujours pas vécu sans heurts ; puisque celle qui hier à tort ou à raison avait généreusement bradé son charme ou ses largesses à un partenaire sexuel de fortune est celle-là dorénavant condamnée d’élever son bâtard seule et démunie, le fugitif s’étant résolu à aller sans vergogne vers de nouvelles aventures: Puisqu’il faut se persuader être un homme, un vrai. Pauvreté!
« Quand l’enfant va grandir, il va me chercher ». Voilà une des formules auxquelles une nouvelle (et non moins piteuse) race de géniteurs de notre ère nous a inexorablement habitués. Les plus inspirés parmi ces cerveaux constipés n’hésitent pas d’ajouter : « le sang ne se perd pas », comme pour se convaincre eux-mêmes de ce que dans leur marché de dupes, faire recette au creux des entrejambes féminins était la plus importante des séquences.
Quoiqu’il en soit, l’octave dédiée à la femme et ayant sa chute le 08 mars de chaque année est une tribune indiquée pour susciter des réflexions susceptibles de contribuer à redéfinir les termes d’une agréable collaboration Femme-homme en matière de reproduction humaine.
Il s’agit pour être précis, de (re)travailler de sorte à bousculer les logiciels mentaux dépassés consacrant à tous égards l’impérialisme du masculin; de définir des politiques de réarmement moral en faveur des victimes de chèque en bois du fait des aventures mal tournées.
Et bien plus, il s’agit d’éduquer la cohorte de « boucs nains » sur la nette différence qu’il y a entre la génitalité, la parentalité et la paternité. Chaque référentiel générant ses propres prérogatives, alors, personne ne dira le moment venu: « je ne savais pas ».
Christal Thomas FOTUÉ
Écrivain
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Merci de dénoncer ce mal qui est devenu une mode dans la société.Un réarmement moral s’impose véritable sur ce plan.
C’est ça Cher Koagne. Il semble opportun de définir des politiques de réarmement moral en faveur des victimes de chèque en bois du fait des aventures mal tournées
Mes félicitations.
Merci Cher Professeur.
Et surtout pour vos nombreuses et intelligentes publications.
Très beau texte qui dépeint une réalité négligée de notre société malade. Des évolutions juridiques s’imposent pour recadrer ces géniteurs fuyards, tout comme des mesures s’imposent pour accompagner ces mères célibataires.
Bref, le mal est profond
Merci Dr. Ndjah Etolo pour votre édifiant commentaire.
oui oui Dr Ndjah Etolo Édith, Il s’agit surtout de (re)travailler de sorte à bousculer les logiciels mentaux dépassés consacrant à tous égards l’impérialisme du masculin
oui oui Dr Ndjah, Il s’agit surtout de (re)travailler de sorte à bousculer les logiciels mentaux dépassés consacrant à tous égards l’impérialisme du masculin
Merci Dr. Ndjah Etolo pour votre édifiant commentaire.