[Vitrine du Cameroun] – L’envol du marché financier de l’Afrique centrale reste toujours attendu, quatre ans après la fusion ayant débouché à la création de l’unique Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC). Sa dynamisation était au centre de la problématique à Yaoundé pendant le mois de mai, dans le cadre d’un Forum international organisé par la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (Beac) en partenariat avec d’autres institutions financières.
Une initiative que salue Greenpeace Afrique tout en demandant aux dirigeants de veiller à ce que les populations locales et autochtones soient mises en avant dans le déploiement de ces ressources financières.
Des bases ont été posées en ce début de mois à Yaoundé pour le déploiement d’un mécanisme de projets écologiques dans la sous-région. Une stratégie qui devrait permettre aux pays d’Afrique centrale d’être plus résilients aux effets du changement climatique. « Les Etats Africains comme tous les autres vulnérables au changement climatique. Ils ont, de ce fait, un besoin crucial de ressources financières pour s’adapter et atténuer les impacts du changement climatique. Les pays africains en général et ceux de l’Afrique Centrale, mobilisent très peu de fonds par rapport aux autres régions du monde pour faire face au changement climatique », affirme Ranece Jovial Ndjeuda, responsable de la campagne forêt chez Greenpeace Afrique.
Les effets du changement climatique restent perceptibles de part et d’autre sur le continent. Au cours de ce forum, il a été relevé que ces effets affectent près de 130 millions de personnes sur la planète. Le Cameroun comme plusieurs autres pays d’Afrique centrale est en proie aux dérèglements climatiques causés entre autres par la déforestation et la pollution. Les communautés autochtones et locales sont les premières impactées et leur niveau de pauvreté contribue à accroître leur vulnérabilité au changement climatique, ce qui pose la problématique de leur accès au financement vert.
Les communautés locales jouent un rôle fondamental dans la préservation des forêts pour ce qui est des communautés du Bassin du Congo grâce à leur approche coutumière de gestion des ressources forestières. « Malheuresement, elles sont au bas de l’échelle et ne bénéficient pas le plus souvent de ces financements verts de manière directe ou alors ne le font que de façon très limitée. Il faudrait donc penser à créer des mécanismes spécifiques d’accès pour ces groupes et notamment la création de guichets spécifiques et simplifiés pour les communautés locales et autochtones auprès des différentes institutions financières », affirme Ranece Jovial.
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