[Vitrine du Cameroun] – Très chers abonnés et merci de nous révéler encore notre confiance ce matin. L’actualité camerounaise de ce matin touche les problématiques liées à la politique, l’éducation, et même la gestion.
Ouvrons notre chemise ce jour avec l’actualité autour du concours d’entrée dans des écoles normales supérieures du Cameroun. Selon Kamaroes News, « les disputes entre deux ministres pour le contrôle bloquent l’organisation ». Suivant le constat de notre confrère, c’est chaque membre du gouvernement qui décide de « paralyser à sa manière l’évolution normale des activités du pays en laissant en suspend l’avenir des millions des jeunes compatriotes. C’est ce qui est en train de se réaliser actuellement pour le lancement des concours d’entrée dans les ENS et Enset, où deux membres du gouvernement sont en train de se livrer une guerre sans merci pour l’organisation et contrôle desdits concours mettant en danger l’avenir de la jeunesse », peut-on lire.
Pendant que cette bataille du contrôle et de l’organisation des concours se mène, des enseignants, eux, sont « intraitables », selon le quotidien Mutations, parlant notamment du mouvement OTS/OTA et les syndicats qui ont en majorité boudé hier la réunion de concertation convoquée par le ministre du travail, le mot d’ordre de grève générale maintenu dès le 5 octobre prochain.
Pendant ce temps, la camerounaise Maybelle Boma a été reçue par le président du Botswana, nous dit ce matin, La Voix des Jeunes. Dans le détail, notre confrère révèle que la bloggeuse camerounaise basée aux États-Unis et présidente de l’association culturelle Toghu, a été reçue par le couple présidentiel botswanais le 22 septembre à New-York. Leur rencontre a porté sur les enjeux de la promotion de la culture africaine et camerounaise à l’échelle mondiale.
Le journal de Carole Tamba, Le Drapeau revient sur les prédictions de coups d’État au Cameroun par certains Camerounais sur les plateaux de télévisions et même dans les réseaux sociaux. Dans un communiqué daté du 25 septembre 2023, lit-on dans le journal, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement René Emmanuel Sadi, rappelle à l’ordre les analystes et commentateurs qui prédisent une contagion des coups d’État en Afrique au Cameroun. Le gouvernement dénonce ainsi cette tentative de déstabilisation et envisage des poursuites judiciaires contre ceux qui répandent ces idées sur les médias et les réseaux sociaux.
Dans la région de l’Ouest, Génération Libre nous renseigne que Grâce Dion Ngute, l’épouse du Premier ministre, représentante personnelle de la Première dame du pays a récemment présidé la cérémonie de rétrocession officielle des réalisations et dons du Cercle des amies du Cameroun dans le département du Ndé. Faits et gestes à lire dans le journal.
Poursuivons avec Le Point Hebdo, qui dans sa publication de ce matin nous parle du ministre de la Communication. « Mis à l’épreuve lors de son passage au ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation, et aujourd’hui, au ministère de la communication, l’homme fort de Yoko semble plus que jamais perdu et donc logiquement disqualifié à la succession de Paul Biya. Pour manque avéré de poigne et de baraka. Une désolation… », Conclut le journal.
Cameroon Tribune parle des premiers frémissements de la présidentielle 2025 au Cameroun. Selon le journal à capitaux publics, depuis quelques mois, l’effervescence est montée d’un cran dans les états-majors des partis politiques, dans la perspective des échéances prévues dans deux ans. Accélération des inscriptions sur les listes électorales, tenue de conventions et de congrès, descente sur le terrain se succèdent en vue de mobiliser la base. Les autres acteurs ne sont pas en reste, qu’il s’agit d’Elecam, l’organe chargé du processus électoral et référendaire ou des organisations de la société civile. C’est à lire dans le journal.
Après la vague des privatisations des années 1990 – 2000, l’État du Cameroun semble décidé à reconquérir les entreprises publiques, parfois stratégiques qu’il avait cédées sous la pression des bailleurs des fonds, aux privés. Hier, Camwater, demain Eneo, vraisemblablement. Comment en est-on arrivé là ? Les détails en page 5 à 8 de Terre Promise.
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