[Vitrine du Cameroun] – Le gouverneur de la région du Littoral a organisé en date du 16 octobre 2024, une importante conférence sur la santé mentale au travail. L’événement s’inscrivait dans la foulée des activités de la Journée internationale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre.
Les maladies mentales représentent un lourd fardeau pour les individus et les familles, car elles affaiblissent le tissu social. Plus de la moitié de la population active du Cameroun travaille dans le secteur non structuré, où il n’y a aucune réglementation garantissant une protection en matière de santé et de sécurité. Ces travailleurs exercent souvent dans un environnement professionnel dangereux, travaillent pendant de longues heures, n’ont guère de protection sociale ou financière, voire aucune, et sont en butte à la discrimination, autant de facteurs qui peuvent nuire à la santé mentale.
C’est pour essayer d’agresser ce problème et donner quelques pistes de solution, que le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a organisé le 16 octobre dernier, une conférence. Cette plateforme a permis aux experts d’évaluer l’état actuel de la santé mentale dans l’environnements de travail national.
Marius Tchassep, psychologue pédiatre clinicien et président de l’association Action pour la jeunesse et la famille, a présenté l’importance du soutien psychologique dans l’éducation des adolescents. Selon lui, la reconnaissance de la santé mentale peut améliorer considérablement l’avenir des jeunes, contribuant positivement à leur préparation à l’âge adulte et à une retraite sereine. Lors de sa présentation, il a exposé diverses méthodes d’accompagnement qui visent non seulement à favoriser un environnement scolaire propice, mais aussi à préparer ces adolescents à naviguer avec succès à travers les défis de la vie adulte.
Dans sa présentation, Madame Guillemet, auteure et coach en conscience de soi, a partagé ses réflexions sur la préparation à la retraite. Son discours a porté sur l’importance de la préparation mentale et sur la manière d’aborder cette transition en douceur.
« La retraite se prépare, 5 à 10 années d’avance. Il ne faut pas attendre d’arriver à la retraite pour être surpris par son patrimoine émotionnel, physique, et relationnel. Tout cela se travaille avant. Si on ne le fait pas, nous sommes exposés aux phénomènes mentaux », a-t-elle déclaré.
Préparation à la retraite : une perspective de bien-être
La préparation à la retraite constitue une transition majeure dans la vie professionnelle et personnelle d’un individu. Selon Madame Guillemet, cette phase de la vie requiert une attention particulière. En effet, explique-t-elle, la non-anticipation de la retraite peut engendrer diverses émotions. Il est donc essentiel d’adopter une approche holistique pour gérer ce moment et assurer un bien-être optimal lors de cette transition.
Pour préparer sereinement cette nouvelle étape, Madame Guillemet recommande plusieurs pratiques stratégiques, notamment, l’auto-réflexion, l’évaluation de ses aspirations, ses objectifs personnels et professionnels. La mise en place d’un journal de bord peut être une méthode efficace pour suivre cette réflexion tout au long des mois précédant le départ à la retraite.
Un autre aspect fondamental est l’établissement d’un réseau de soutien. Échanger avec des amis, des collègues ou des membres de la famille qui ont déjà fait cette transition peut favoriser un sentiment de sécurité et de compréhension. La participation à des ateliers ou des groupes de discussion peut également enrichir cette préparation, en partageant des expériences et des conseils sur la gestion des émotions et le maintien de l’équilibre mental.
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