« Le RDPC n’a jamais dit et ne dira jamais que M. Kamto ne sera pas ou ne pourra pas être candidat, cela ne relève pas de notre compétence. Cependant, la petite connaissance que nous avons non pas du droit mais de la loi électorale simplement, nous permet d’affirmer que le MRC ne remplit pas les conditions pour investir un candidat et le présenter », indique le militant du parti au pouvoir.
Cependant, Owona n’exclut pas totalement l’hypothèse d’une candidature de Kamto à cette échéance électorale. Il évoque la possibilité d’une alliance avec l’APC, qui pourrait apporter son soutien au MRC, offrant ainsi une « onction » qui pourrait revitaliser les ambitions présidentielles de Kamto. Cette option pourrait être une avenue intéressante pour le président du MRC, lui permettant de rétablir des liens et de gagner en visibilité politique.
« Le communiqué de M.Kamto du 21 janvier en réaction à celui de M. le Sg du RDPC, Jean Nkueté, nous a laissé perplexe car il ne contient aucune proposition et surtout fait des affirmations contre-natures, pour le moins, surprenantes, mais…. Il nous révèle une aberration de plus : M. Kamto serait candidat du MRC et de APC à la prochaine présidentielle !? Je ne suis pas juriste mais d’après la loi, si le MRC peut soutenir le candidat Kamto, il ne peut le présenter officiellement. S’agissant de l’APC (parti politique ou conglomérat de partis ?), nous savons jusqu’ici que ce dernier n’en n’est pas militant, sauf si c’est cette information qu’il voulait ainsi subrepticement glisser. Évidemment, cette formation politique peut lui apporter le moment venu son soutien », peut-on lire dans la sortie de Grégoire Owona, par ailleurs, ministre du Travail et de la Sécurité sociale.
Selon des informations actualisées dont Vitrine du Cameroun a récemment publiées, seuls 18 partis politiques au Cameroun sont en capacité d’investir et présenter un candidat à la prochaine élection présidentielle. Toute chose qui fait dire au Secrétaire général adjoint du bureau politique du RDPC que « si M. Kamto veut être candidat, il trouvera un parti pour présenter sa candidature. Certains leaders l’ont fait par le passé. Nous n’avons aucun problème avec les autres partis et encore moins avec aucun candidat potentiel de l’opposition ».
Alors que la présidentielle de 2025 approche à grands pas, la réflexion de Grégoire Owona ouvre le débat sur la stratégie que devra adopter Maurice Kamto pour faire face à ces défis, et sur les alliances potentielles qui pourraient redéfinir le paysage politique camerounais.
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