[Vitrine du Cameroun] – C’est un coup de tonnerre qui a secoué le stade Adrar d’Agadir ce dimanche soir. Dans un match que tout le peuple gabonais espérait être celui de la rédemption, les Panthères ont mordu la poussière face à une équipe du Mozambique transfigurée. Ce revers 3-2 en phase de poules de la CAN 2025 restera gravé dans les annales, non pas pour la gloire des nôtres, mais pour l’incroyable résilience des Mambas qui décrochent ici leur tout premier succès historique en phase finale de Coupe d’Afrique des Nations. Pour le Gabon, le scénario vire au cauchemar avec deux défaites consécutives, plaçant le pays au bord d’une élimination précoce et humiliante que personne n’avait osé prédire.
La rencontre a débuté sous les pires auspices pour les hommes de Thierry Mouyouma. Fébriles défensivement et incapables de contenir les transitions fulgurantes des Mozambicains, les Gabonais ont encaissé l’ouverture du score par Faisal Bangal à la 37e minute, avant de sombrer sur un penalty transformé par Geny Catamo juste avant la pause.
Le sursaut d’orgueil de Pierre-Emerick Aubameyang, buteur dans le temps additionnel de la première période, avait pourtant laissé croire à une possible remontada. Mais l’espoir fut de courte durée. Dès le retour des vestiaires, Diogo Calila a profité d’une apathie coupable de l’arrière-garde gabonaise pour inscrire le troisième but, douchant les ambitions de retour des coéquipiers d’un Mario Lemina pourtant exemplaire dans l’engagement.
La réduction du score d’Alex Moucketou-Moussounda à un quart d’heure du terme a jeté toutes les forces gabonaises dans la bataille, mais le verrou mozambicain n’a plus rompu. Malgré une possession stérile et des assauts désordonnés en fin de match, le Gabon s’incline et se retrouve désormais condamné à l’exploit
Avec zéro point au compteur, la qualification pour les huitièmes de finale relève désormais du miracle mathématique : il faudra impérativement battre la Côte d’Ivoire, championne en titre, lors de l’ultime journée et espérer un concours de circonstances favorables parmi les meilleurs troisièmes. Ce soir, la déception est immense à Libreville, et les choix tactiques du staff risquent de peser lourd dans les débats à venir. Les Panthères n’ont plus le choix : elles doivent rugir face aux Éléphants ou quitter le Maroc par la petite porte.
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