
[Vitrine du Cameroun] – Dans un contexte politique camerounais explosif, Issa Tchiroma Bakary, 78 ans et candidat à l’élection présidentielle, lance un défi retentissant au régime en place. Après s’être autoproclamé vainqueur du scrutin, l’ancien ministre devenu opposant a adressé le 23 octobre 2025, un message sans équivoque aux autorités de Yaoundé.
Cette sortie audacieuse intervient alors que le pays attend la proclamation officielle des résultats par le Conseil constitutionnel, prévue pour le 27 octobre. Tchiroma, défiant ouvertement le gouvernement qui qualifie son attitude « d’illégale », continue de publier des résultats partiels censés prouver sa victoire.
« J’entends dire qu’un assaut musclé se prépare contre moi. Tout ça pour Tchiroma ? Allez-vous lancer un assaut contre tout le peuple camerounais ? Le peuple vous demande simplement de reconnaître sa victoire. Cette fois, vous ne passerez pas », signale le président du FSNC.
Le ton employé par Issa Tchiroma Bakary révèle une rupture profonde dans le dialogue politique camerounais. En transformant sa candidature en symbole de la volonté populaire, l’opposant tente de mobiliser les Camerounais autour d’une revendication démocratique fondamentale : la reconnaissance du verdict des urnes.
« Arrêtez vos menaces : elles irritent le peuple camerounais et mettent le pays en danger. Rendez-vous compte que vous avez perdu : plus vous résistez, plus votre chute sera pitoyable. Le peuple au pouvoir… », a-t-il déclaré.
La question demeure : le Cameroun est-il à l’aube d’un véritable changement démocratique ou assistons-nous à une nouvelle crise politique ? Les prochains jours, avec la proclamation attendue le 27 octobre, seront décisifs pour l’avenir du pays.








