[Vitrine du Cameroun] – Le Stade Mohammed V de Casablanca a vibré ce lundi 22 décembre au rythme d’un duel acharné entre deux prétendants sérieux du Groupe A. Pour leur entrée en lice dans cette CAN Maroc 2025, le Mali et la Zambie se sont neutralisés (1-1) au terme d’une rencontre électrique, marquée par une domination malienne stérile et un dénouement hitchcockien.
Une domination malienne sans conclusion
Dès le coup d’envoi, les hommes de Tom Saintfiet ont pris les commandes. Privés de leur capitaine Yves Bissouma (blessé), les Aigles n’ont pas pour autant manqué d’ambition. Portés par un Kamory Doumbia inspiré, ils ont multiplié les assauts. La première grosse alerte intervient à la 17e minute, lorsque Lassine Sinayoko oblige le portier zambien, Mwanza, à une parade monumentale.
Le tournant du match aurait pu (et dû) arriver à la 42e minute. Après un penalty logiquement accordé aux Maliens, El Bilal Touré s’élance… mais voit sa tentative s’envoler au-dessus de la transversale. Un coup de froid terrible pour les supporters maliens qui sentaient l’ouverture du score imminente.
Le soulagement de Sinayoko, puis la clim’ signée Daka
Au retour des vestiaires, le Mali continue de pousser et finit par trouver la faille. À la suite d’un mouvement collectif fluide, Lassine Sinayoko loge le cuir sous la barre transversale (1-0). Le stade explose, le Mali semble avoir fait le plus dur face à une Zambie acculée.
Mais le football africain nous enseigne qu’un match n’est jamais fini avant le coup de sifflet final. Alors que les Aigles pensaient s’envoler avec les trois points, les Chipolopolo ont jeté leurs dernières forces dans la bataille. Dans le temps additionnel, sur un centre millimétré, l’inévitable Patson Daka s’élève plus haut que tout le monde pour placer une tête rageuse qui trompe Djigui Diarra (1-1, 90+4′).
Un groupe A totalement ouvert
Ce match nul laisse un goût amer aux Maliens, qui ont manqué l’occasion de prendre la tête du groupe aux côtés du Maroc (vainqueur des Comores 2-0 hier). La Zambie, elle, peut savourer ce point arraché au courage, prouvant qu’elle reste une nation redoutable même dans la difficulté.
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