[Vitrine du Cameroun] – Le personnel de l’hôpital régional de Ngaoundéré est soupçonné d’avoir pratiqué une incision de près de 15 cm sur le bas ventre du cadavre d’une jeune femme décédée mercredi dernier.
Une nouvelle affaire de trafic d’organes secoue l’hôpital régional de Ngoaoundéré. Selon notre confrère Rodrigue Idriss qui rapporte les faits, tout est parti du décès de la nommée Roukaya. Décédée le mercredi 10 mai vers 07 h 20 des suites d’un poignard à l’abdomen, la jeune dame sera admise à la morgue de cet hôpital sans que la famille ne soit mise au courant.
Après 4 jours de morgue, la dépouille sera remise à la famille de la victime. Seulement, lors du bain funèbre, l’un des membres de la famille va découvrir qu’en plus du trou amélioré par le poignard au niveau de l’abdomen, que la dépouille a un autre trou de près de 15 cm au niveau du bas ventre. Confuse et inconsolable la famille de la défunte va décider de ramener le corps à la morgue pour plus d’explications. La famille fera ensuite appel à la police judiciaire.
Selon l’oncle de la victime citée par notre confrère, « les infirmières nous ont dit que c’est de cette façon qu’ils travaillent maintenant, que c’est de cette façon qu’on envoie le formol dans le corps d’un cadavre ». Sur la base d’images de cette incision étrange pris sur le cadavre plusieurs experts du corps médical affirment que tout laisse à croire que le corps a subi une double intervention chirurgicale.
Malgré les faits aggravants de suspicion de trafic d’organes, la famille se verra obligée d’enterrer le corps de la victime sans procéder à une autopsie.