[Vitrine du Cameroun] : C’est autour de Marie Thérèse Abena Ondoua, ministre de la promotion de femme et de la famille que s’est effectué le lancement officiel des documents d’orientation sur la paix.
Il s’agit de la matérialisation directe de la première convention nationale prônée par les femmes venues des 10 régions du Cameroun et diverses associations qui a eu lieu le mercredi 15 février 2023 à Yaoundé.
La cérémonie qui attire les foules ce jour, repose sur la dédicace de l’ouvrage intitulé “Pièce par pièce : construire la paix au Cameroun par l’action des femmes”.
Un ouvrage bilingue de 108 pages contre 05 chapitres, est l’œuvre de la convention nationale des femmes pour la paix au Cameroun.
Dans son contenu, il examine le lien éthique des femmes avec la paix au Cameroun, il aborde avec insistance les effets péjoratifs de la Trinité avec les conflits dans l’Est du pays, à l’extrême nord et dans le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, ce sans oublier le cadre juridique et légal, l’accompagnement psychologie et social, le rôle que devraient jouer les centres DDR pour l’effectivité de cette paix au Cameroun.
En d’autres termes, elles aspirent à faire de la paix le pain et le sang de chacun pour le plein bonheur de tous et surtout des familles. Avec pour slogan “Nous, les femmes du Cameroun, aspirons à la paix», il est question de traduire dans ce message leur engagement et détermination commune malgré leur provenance diverses qui n’est pas une barrière.
A titre de rappel, l’ouvrage dédicacé le 15 février 2023, s’est fait malgré les chants d’espoirs sous les échos de la nostalgie des pleurs et regrets de plusieurs femmes et jeunes filles victimes de ces conflits afin une fois encore d’alerter sur l’urgence d’agir.
Pour le politicien, NI John Fru Ndi, “J’ai été kidnappé par les cessessionistes, et j’avoue la guerre est une chose à combattre à tous les prix sur toutes ces formes et sans relâche”.
Plus qu’une parole, l’avenue de l’ouvrage “Pièce par pièce” constitue une réponse appropriée des femmes face aux situations critiques que vit le Cameroun. C’est aussi un espace de prévention, un appel à l’union des forces entre femmes et hommes pour la construction d’un climat plus favorable à l’épanouissement de la paix et de la sécurité.
Pour le réitérer Marie Thérèse Abena Ondoua voit en ce document un espoir, au regard du travail abattu par les femmes. Elle invite par conséquent tout le monde à le lire et surtout à partager son contenu.
«Cet ouvrage rend visible les problèmes des femmes en zone de conflit. C’est vrai qu’en ville, il y a encore beaucoup d’acteurs clés qui ne connaissent pas vraiment la réalité sur le terrain. La convention regorge plus de 80 organisations membres qui travaillent sur le terrain avec les déplacés internes, les femmes victimes de ces conflits qui ont besoin d’un accompagnement psycho-social et qu’on les offrent aussi des possibilités de formations et réinsertion. Cet ouvrage est gratuit car, nous avons pensé que l’information doit être connue de tous.», Explique Nina Netzer, représentante résidente de la fondation Friedrich Ebert au Cameroun.