[Vitrine du Cameroun] – Le 30 mai dernier, un incendie s’est déclaré au domicile de dame Hélène Prudence ABOMO, au quartier Éleveur à Yaoundé.
Les populations qui sont intervenues afin d’éteindre les flammes ont fait la macabre découverte. La dame ligotée sur son lit avait été calcinée. Il s’agissait donc d’un assassinat. Les responsables de cet acte odieux ont été arrêtés.
En effet, le dénommé MAH JOEL LUDOVIC, né le 15 juillet 1997, fils d’un secrétaire d’État civil, et son complice sont passés aux aveux. Le premier a affirmé que “Mama Hélène était comme une grande mère pour moi, malgré le fait qu’on n’était pas parents, parce qu’elle nous a aidés, mes petits frères et moi, dans les moments difficiles.
Mama Hélène m’a appelé il y a une semaine (…) Elle m’a dit : “De temps à autre, viens à la maison si tu n’as rien à faire.” (…) Elle voulait que je l’aide à la maison à faire les travaux comme un homme, vu qu’elle n’avait pas de garçon, elle vivait seule. Moi aussi j’avais mes multiples problèmes, et j’ai réfléchi à un coup que je pourrais organiser, puisqu’elle vit seule et qu’à la fin du mois, elle se retrouve souvent avec de l’argent.
Voilà donc comment le 29 mai, j’arrive à Yaoundé, au camp Sonel Essos”, a affirmé l’assassin qu’elle considérait comme son propre fils.
Ce dernier a également avoué être entré en contact avec son complice par le biais des réseaux sociaux. Ce complice, déjà réputé au quartier comme faisant partie d’un groupe de malfrats prêt à passer à l’action au besoin. Hélène Prudence ABOMO paie ainsi le prix de sa bonté et de son humanisme.