
Tubercule de manioc
[Vitrine du Cameroun] – Le prix du manioc est relativement bas dans les marchés de la ville de Yaoundé. Du marché Mfoundi au marché d’Essos en passant celui de Mvog-Ada, la tendance est presque la même. Avec 500 FCFA, on peut facilement s’offrir deux ou trois tubercules voire quatre selon la grosseur.
Chez les détaillants, les prix des tas varient entre 500 FCFA et 2000 FCFA. Les grossistes, eux, laissent le sac dit « baco » à 3000 FCFA. Celui de 50 kg est vendu oscillent entre 8000 FCFA et 90 000 selon la qualité, et la grosseur des tubercules.
Ces prix, nous expliquent un détaillant au marché du Mfoundi sont en baisse en raison de la saison de pluies qui favorise la récolte. « Entre mars et avril, le manioc était plus cher. Parce que la saison sèche n’était pas favorable à la récolte. Le sol était dur. Et lorsque c’est comme ça, le prix augmente », nous fait savoir Brigitte.
Les principales sources d’approvisionnement de ces tubercules à chair blanche dans la région du centre sont le Mbam-et-Kim, la Lékié, et le Mbam-et-Inoubou.
Rappelons que ces dernières années, les exportations régionales de manioc ont enregistré une croissance en quantité et en valeur. Elles sont dirigées principalement vers les pays de la sous-région Cemac. Le Cameroun, 19e exportateur mondial a pour principaux clients, la France (93 %), la Belgique (4 %) et la Suisse (3 %). Avec une population jeune, une diversité des zones agroécologiques favorables à la culture du manioc, les atouts du Cameroun dans le développement de la production et des exportations du manioc en font un concurrent sérieux sur les marchés régionaux et internationaux.

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