[Vitrine du Cameroun] – Le secteur funéraire fait traditionnellement sa marge sur les cercueils. Mais la hausse du prix du bois importé annoncée dans la loi des Finances 2024, pourrait contraindre les opérateurs du secteur à réviser leurs tarifs ou de réduire leurs bénéfices.
En effet, la loi des Finances 2024, soumet dès le mois de janvier, les biens importés aux droits d’accises ad valorem dans le cadre de la politique de l’import-substitution. Les biens concernés par cette taxe établie à 25%, lit-on dans le document, sont notamment les cercueils en bois importés, les meubles en métal de types utilisés dans les bureaux, les meubles en bois de type utilisé dans les cuisines, et les meubles en matière plastique. Un texte qui aura à coup sûr, va influencer les prix autrefois pratiqués.
Outre les produits cités plus haut, la loi des Finances 2024, en son article 7, vise également d’autres biens importés. En substance, seront soumis aux droits d’accises de l’ordre de 12,5%, des produits à base de céréales (corn flakes par exemple) et préparations alimentaires obtenues à partir de flocons de céréales, des huiles végétales raffinées, des charcuteries industrielles à l’exclusion du foie gras qui est déjà soumis à un droit d’accises au taux de 25%, du Cacao en fève y compris celui destiné à être utilisé comme matière première, des aliments pour chiens ou chats, du charbon de bois.
Notons qu’au Cameroun, lors de l’organisation des funérailles, le choix de cercueil est une question maintes fois discutée. Il faut tenir compte des dernières volontés du défunt et lui choisir un modèle à son image, parmi les références disponibles dans le catalogue des pompes funèbres. Allant de 150000 FCFA à parfois plus de 1,5 millions de FCFA, la gamme des prix d’un cercueil est étroitement liée à l’éventail des modèles disponibles sur le marché funéraire. La plupart du temps, les familles préfèrent les cercueils importés, jugés meilleurs, en lieu et place de ceux fabriqués localement. C’est pour protéger l’industrie locale que le gouvernement à instituer cette taxe.
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