[Vitrine du Cameroun] – Mannequin camerounais de classe internationale, Marie Noelle Graobe, est depuis quelques semaines, au centre d’une controverse subséquemment aux allégations de violences conjugales sur son désormais ex-mari, l’homme d’affaires Bernard Njandja. Qu’en est-il réellement ? Vitrine du Cameroun vous plonge dans les dédales de l’affaire.
En effet, depuis le mois de novembre 2023, le couple Njandja fait la une des réseaux sociaux. Les premières informations servies à l’opinion relatives à cette affaire, faisait état de ce que le mari, Bernard Ndjandja, aurait formulé une plainte pour violence conjugale contre son ex-épouse, affirmant avoir été victime de morsures et de menaces de suicide.
Cette version initiale des faits a été largement partagée sur les réseaux sociaux, laissant croire que la justice française aurait condamné Marie Noelle Graobe à verser une somme de 1500 euros à son ex-mari en vertu des articles 699 et 700 du code de procédure civile français. Approché par Vitrine du Cameroun l’accusée s’explique, et nie en partie les faits. Même si elle reconnait avoir été gardée à vue ainsi que son vis-à-vis.
« Ce que je voulais te dire, c’est que je n’ai pas été condamnée. C’est vrai, il a monté un dossier pour sa demande de divorce. Et dans sa demande de divorce, il veut que je lui verse 1 500 euros. Et aussi dans sa demande de divorce, il veut que je paye sa procédure de divorce à lui… On a été à la garde à vue tous les deux mois. Et lui, il a fait trois jours de garde à vue. Et le procureur m’a demandé ce que je voulais qu’en indemnité. Il a tout de suite pris la parole, en disant que non, lui, il veut tel, tel, tel. On a dit non, l’indemnité c’est pour madame. Et c’est là où j’ai dit, moi je veux juste qu’il remette mon téléphone et mon laptop qu’il a cassé. Je ne veux rien d’autre de lui », nous confie le mannequin international.
S’agissant des violences conjugales, Marie Noelle avoue avoir agi en légitime défense. « Parlant de la violence, je l’ai mordu à la joue. Et ça aussi, c’est moi qui ai appelé la police et j’ai dit cela à la police également. Je l’ai mordu à la joue, il s’est blessé à la main en cassant mon téléphone lorsqu’il m’avait attrapé. Et si je l’ai mordu à la joue, c’est parce qu’il ne me laissait pas. Quand il a commencé à me jeter dans tous les coins là-bas, dans la chambre, j’ai réussi à m’enfuir. Il a commencé dans la chambre, je me suis enfuie dans le bureau. Et dans le bureau, il est allé loin. Au point où il a arrêté mon coup, coincé mes deux pieds. C’est là où je l’ai mordu à la joue de toutes mes forces. Je l’ai mordu à la joue de toutes mes forces. À l’instant, j’avais vraiment cru que j’allais mourir quand il m’a arrêté le coup. Et Dieu merci. Dieu merci, je suis sortie de cette affaire vivante. La police m’a aidée, la maison des femmes m’a protégée », nous raconte-t-elle.
« Tout ce que je veux, c’est qu’il soit très loin de moi »
Pour ce qui concerne la procédure de divorce, la femme de culture indique ses avocats s’en chargeront. Quant à elle, sa seule préoccupation est de « juste guérir » de ses blessures et que son ex-mari « reste loin d’elle ».
« Il a dit qu’il ne veut plus que je vienne chez lui. J’étais toute seule dans ce pays, à Reims, qui est une toute petite ville où je ne connaissais pas. Je n’avais personne, pas de téléphone, pas de vêtements, je n’avais rien du tout, j’étais là, je ne savais vraiment pas quoi faire. Et il m’a accusé de toutes sortes de choses, toutes sortes de choses. Et le procureur m’a écrit son adresse, il m’a dit si tu as besoin d’aide, n’hésite pas à venir vers moi. Mais je ne suis pas allée chez le procureur, je suis plutôt retournée à la police pour lui demander de m’amener chez lui pour récupérer certaines de mes affaires. Et j’ai dit, même les vêtements et mes affaires qui sont là-bas, ils peuvent rester avec. Je ne sais pas ce qu’ils veulent faire de ça, ils peuvent rester avec. Même le téléphone et le laptop qu’il a cassé, l’indemnité que j’ai demandée, ça ne va pas du tout m’aider. Tout ce que je veux, c’est qu’il soit très loin de moi. Et j’ai demandé à ce qu’il me dise. J’ai tout de suite oublié. J’ai dit, j’ai racheté un nouveau téléphone, le meilleur téléphone », témoigne Marie Noelle.
« Je gardais le silence, pensant que ça allait changer »
« J’ai décidé de refaire ma vie tout doucement. Acheter des vêtements à nouveau, recommencer à zéro. Mais même comme ça, il est toujours en train de faire plein de sabotages sur moi. Écrire, monter des histoires. Mais bon, je suis sortie de là. Le jour où il m’a attrapé, j’ai vraiment cru que j’allais mourir. Depuis ce jour, je n’arrête pas de célébrer la vie. Depuis ce jour, je n’arrête pas de célébrer la vie. Depuis ce jour, je n’arrête pas de célébrer le fait que je sois encore vivante. Et que je marche encore sur mes deux pieds. En tout ce qu’il fait, toutes les histoires qu’il peut monter, mentir, ça ne va plus me ramener dans cette situation dans laquelle j’étais, lorsque j’étais avec lui. Et j’en ai subi tellement, tellement, tellement.
Et tant là-bas, je gardais le silence, pensant que ça allait changer. Pensant que Dieu allait toucher son cœur et le faire redevenir la personne que j’avais rencontrée. Et j’ai fait ça. Mais je me trompais lourdement. Trompais lourdement. Et je suis tellement heureuse d’être sortie de là. Il a monté son dossier. Je vais t’envoyer son dossier qu’il a monté, où il demande à être payé. Et le procès pour la demande du divorce aura lieu le 25 janvier à Reims. Et je te tiens informée également pour la suite. Pour l’instant, je vais bien.
Il n’a pas le droit de m’écrire, il n’a pas le droit de m’approcher. Tout ce qu’il peut faire, c’est essayer de me salir. Et faire ce qu’il a fait. Mais ça ne va plus me ramener dans l’état dans lequel il m’avait mis quand je vivais avec lui. Je ne vais plus laisser quelqu’un me faire subir tout cela. Encore moins lui laisser l’opportunité de me tirer vers le bas », nous a-t-elle fait savoir.
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