[Vitrine du Cameroun] – L’objectif est de garantir l’épanouissement de l’éducation à toutes les couches sociales.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du projet « Education out Loud », soutenu par le Partenariat Mondial pour l’Education (PME) et coordonné par Oxfam-Danmark, Cameroon Education For All Network (CEFAN) a lancé le 12 janvier 2024 à Yaoundé, un plaidoyer à l’endroit des pouvoirs publics, à l’effet d’obtenir, sans contrepartie, la gratuité du préscolaire au Cameroun.
« Nous souhaitons que le gouvernement de notre pays le Cameroun, supprime les 7500 FCFA des frais exigibles dans le préscolaire. Nous lançons ce plaidoyer parce que le Cameroun est en train de finaliser la stratégie du secteur de l’éducation et de la formation, qui est un document de politique éducative très capital, pour orienter la prise des décisions. Il est donc très important que cet élément soit intégré dans ce document », a déclaré Olivier Tankeu, chargé des Programmes CEFAN.
En effet, le Cameroun envisage de porter le taux brut de la préscolarisation à 42% à l’horizon 2025, en impliquant les Collectivités territoriale Décentralisées, dans le cadre de Dépense à Moyen Termes du ministère de l’Éducation de Base. Sauf qu’aux yeux du CEFAN, plusieurs préoccupations émergent suivant les disparités entre les zones rurales et urbaines.
Ainsi, l’ONG CEFAN sur la base des défis identifiés dans ce secteur, demande au gouvernement de valider, et adopter des politiques nationales de l’éducation inclusive et de l’éducation au développement durable, de mobiliser des ressources endogènes innovantes pour le financement de l’éducation à travers divers mécanisme de taxation des produits manufacturés et extractifs, de supprimer sans délai, les fais exigibles au préscolaire dans le cadre de la stratégie du secteur de l’Éducation et de la Formation 2023 – 2030.
« Nous avons fondé notre plaidoyer sur au moins trois éléments. D’abord nous avons mené une étude qui nous a permis de constater que plus d’un million d’enfants, de 4 à 5 ans, c’est-à-dire à l’âge du préscolaire, n’accèdent à l’éducation, pour des raisons financières, selon des témoignages des parents interrogés sur le terrain. Nous avons également observé que le gouvernement est dans la dynamique de respecter ses propres engagements souscrits au niveau des OOD-4, qui recommande de porter la part du budget de l’éducation à 20% », ajoute Olivier Tankeu.
Notons dans la loi des Finances en vigueur au Cameroun depuis le 1er janvier 2024, le gouvernement a prévu une augmentation de 1,49% en valeur relative, le budget de l’éducation, soit 89,7 milliards de FCFA en valeur absolue. Bien que considérable, cette hausse reste aux yeux du CEFAN, insuffisante pour répondre aux maux dont souffre le secteur de l’éducation de base au Cameroun. Il faut faire plus.
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