[Vitrine du Cameroun] – Les actes de violence de même les crimes deviennent de plus en plus récurrentes dans nos établissements scolaires. Hier jeudi encore, un élève a ôté la vie à son camarade de classe au Lycée Bilingue de Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est.
La scène macabre s’est produite en mi journée de ce 28 mars 2024, jour de remises des bulletins au Lycée Bilingue de Bertoua. Le jeune EKOSSO, Chef de la classe de Form 4 A a été grièvement poignardé dans la cour de l’établissement scolaire par son camarade qui a par la suite pris la poudre d’escampette. Conduit à l’hôpital, la victime a malheureusement succombé à ses blessures.
Pour l’heure, deux versions fusent sur le mobile de cet acte funèbre. Une source révèle que l’élève assassin n’aurait pas pu digérer la défaite de son équipe d’un match de football scolaire au sein de l’établissement, d’où il s’est emparé d’un poignard pour commettre l’irréparable. D’autres sources quant à elle affirment plutôt que Nous en savons un peu plus à propos de l’affaire concernant l’élève du lycée Bilingue de Bertoua poignardé ce jour par son camarade de de classe l’assaillant serait exclu pour absentéisme.
Le chef de classe étant celui qui garde les fiches d’appel et qui parfois fait l’appel surtout pendant les heures creuses; son camarade aurait donc estimé que le jeune EKOSSO était responsable de son sort avant de décider d’en finir avec lui. D’où l’agression à l’arme blanche qui débouche sur le décès du chef de classe en question. Le corps se trouve en ce moment à la morgue de Bertoua. Une traque a été lancée contre l’assassin fugitif.
Il nous revient que le lycée Bilingue de Bertoua n’a pas d’enclos. Les quartiers périphériques de ce lycée sont réputés pour être des endroits par excellence de trafic de drogue. « Il ya toujours eu une relation incestueuse entre les élèves et les consommateurs de stupéfiants venant des quartiers Tindamba, Nyangansa, Enia et Gaïkada. Et tout se passe derrière l’établissement sous les arbres c’est pourtant connu, l’établissement n’est pas dans l’enclos et un élève peut bien préméditer son acte et passe n’importe où pour accéder à sa salle de classe échappant ainsi au contrôle des surveillants, contrairement à l’établissement d’en face donc ce genre d’actes ont juste tardé » témoigne un riverain.
Au Cameroun, les violences en milieu scolaire prennent une proportion inquiétante ces dernières années. On se souvient encore du principal du Complexe scolaire Yona au quartier Nkolbisson à Yaoundé qui avait été lui aussi poignardé par un élève le mercredi 6 avril 2022. Toujours à Nkolbisson, mais cette fois-ci au lycée Classique, le jeune professeur de mathématique, Maurice NJONI TCHAKOUNTE, avait été mortellement atteint par son élève BISSE NGOSSO en 2020. Le 29 mars 2019, un autre élève de faisait assassiner de la même manière par son camarade de classe au lycée Bilingue de Deido.