Au micro de Vitrine du Cameroun, le finaliste malheureux et par ailleurs président de la Fédération camerounaise de Tennis, se réjouit du dénouement heureux de ce tournoi. « On retient de cette finale que c’est le tennis qui gagne. Même quand on perd, c’est le tennis qui doit prévaloir. Si la finale s’est jouée et qu’elle s’est terminée dans de bonnes conditions, je crois que c’est le plus important », confie Benoît Zé. « Je remercie les organisateurs parce que c’est une oeuvre louable que d’encourager le tennis. Des entreprises qui soutiennent le tennis, c’est ce que nous attendons parce que le tennis camerounais a besoin de mécènes, de sponsors, c’est une oeuvre que nous devons apprécier », poursuit-il.
Pour ce qui est du match en lui-même, le vétéran affirme avoir bravé de nombreux pépins physiques pour offrir aux supporters le spectacle attendu. « J’ai déjà une hernie discale au niveau du dos et une arthrose au niveau de la hanche ; affronter mon adversaire dans ces conditions-là, c’est difficile. Mais je n’ai pas voulu faire la politique de la chaise vide, vous êtes venus nombreux me supporter, donc je me devais de venir et de jouer », a-t-il déclaré.
Au discours fairplay du perdant, Jean-Luc Mbédé répond avec la fierté du champion : « je me sens très fier parce que c’est un adversaire difficile, que je n’avais jamais joué. Je sais qu’il n’y a pas beaucoup de gens de ma génération, donc je venais avec l’intention de prouver que je suis au-dessus. Ma stratégie a marché, tous mes coups sont passés, je me suis échauffé assez tôt, donc j’étais bien, j’étais confiant ».
La finale entre Bénoît Zé et Jean-Luc Mbédé marquait également l’apothéose de plusieurs jours de compétition durant lesquels des vétérans du tennis, hommes et femmes, ont croisé la raquette dans différentes catégories. Les vainqueurs et finalistes malheureux ont reçu des trophées, une enveloppe financière et des kits divers, offerts par la Banque Atlantique du Cameroun. Après la réussite de ce tournoi, l’organisateur de l’événement a promis de continuer de s’engager dans la promotion du tennis camerounais à travers le sponsoring d’autres compétitions. Pour le président de la Fécatennis Benoît Zé, des initiatives de mécènes comme celles-ci, sont vitales pour l’essor de ce sport au Cameroun.
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