[Vitrine du Cameroun] – L’initiative est portée par le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) en collaboration avec Local Youth Corner Cameroon (Loyoc), Search For Common Ground, et l’appui financier de l’Union Européenne.
Dans la perspective de la mise en œuvre du projet « Young Cameroon » sur la période 2023-2025, le gouvernement, à travers le Minjec, entend mobiliser 500 Associations et Mouvements de Jeunesse dont 50 par région. Il a lancé le 21 juillet dernier, un appel à candidatures.
Peuvent faire acte de candidature, les Associations et Mouvements de Jeunesse remplissant les conditions d’éligibilité établies dans le document d’annonce. « être une Association ou une organisation de jeunesse dûment légalisée ; avoir des membres ou leaders âgés de quinze (15) ans minimum et trente-cinq (35) ans maximum; avoir une expérience associative d’au moins trois (03) ans dans le domaine de la consolidation de la paix, de la cohésion sociale, du vivre ensemble harmonieux, ainsi que de la lutte contre l’extrémisme violent; avoir des membres disposés à travailler de manière bénévole; avoir une maitrise situationnelle des réalités locales dans le domaine de la promotion de la paix et de la sécurité », peut-on lire.
Les Associations et Mouvements de Jeunesse sélectionnés dans le cadre de cet appel à candidatures, auront pour mission de mener des actions sur le plan national, en vue de la promotion de la paix et de la sécurité.
Ils seront chargés de « participer aux consultations nationales ; d’assurer la promotion de l’inclusion de la jeunesse dans les mécanismes de prévention de l’extrémisme violent et de la prolifération des publications à caractère violent dans les réseaux sociaux, organes de presse et médias ; de promouvoir la gestion non violente des conflits avec les groupes sécessionnistes ; d’assurer la promotion de la cohésion sociale et du vivre ensemble harmonieux », entre autres.
Depuis 2014, le Cameroun fait face à une instabilité sociopolitique doublée d’un climat d’insécurité, provenant principalement des attaques terroristes de Boko Haram dans l’Extrême-Nord, les velléités sécessionnistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des violences notamment en milieu jeune et bien souvent dans des institutions socioéducatives, la montée des discours haineux à caractère xénophobe à travers les réseaux sociaux.
L’une des conséquences de ces phénomènes est la situation de la jeunesse qui se retrouve à la fois victime et acteur. En effet, ils font partie des premières victimes de la radicalisation et des conflits ; leur participation à la prévention et à la restauration d’une paix durable est donc essentielle.
Dans le but d’apporter une solution à cette situation vécue par de nombreux pays dans le monde, le Conseil de Sécurité des Nations Unies (CSNU) a adopté la Résolution 2250, la Résolution 2419 et la Résolution 2535. Dans le même sens, le Cadre Continental de l’Union Africaine a ratifié lesdites Résolutions qui ont permis la reconnaissance des jeunes comme la clé du succès des opérations de maintien de la paix et de toutes les actions de développement.
Ces Résolutions qui portent essentiellement sur le l’implication des jeunes dans les questions de paix et de sécurité dans les situations conflictuelles et post-conflictuelles sont le fondement de l’élaboration du Plan National « Jeunesse, Paix et Sécurité ».
Aussi, la Vision de développement à long terme du Cameroun contenue dans la Stratégie nationale pour le Développement 2020-2030 (SND-30), met un accent particulier sur l’enjeu de la Formation du capital humain constitué en majorité des jeunes.
Le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique de par ses missions d’élaboration et de mise en œuvre des stratégies gouvernementales en faveur de la contribution de la jeunesse au développement du pays et à la promotion des valeurs de paix, de travail, de démocratie et de solidarité, intensifie des actions visant à promouvoir la participation significative des jeunes à travers un accompagnement de proximité des associations et mouvements jeunesse.
Ces consultations permettront d’identifier les difficultés, les limites et les défis auxquels sont confrontées les organisations YPS dirigées par des jeunes afin de mieux cerner leurs besoins et identifier les stratégies à adopter pour l’amélioration de leurs actions au sein de leurs communautés. Les résultats de cette consultation seront documentés par une équipe de recherche et constitueront l’objet d’une étude de base.
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