[Vitrine du Cameroun] – Selon des informations exclusives à Vitrine du Cameroun, les principales raisons de ce retard portent sur le surendettement de l’entreprise, et l’absence de financement.
Depuis le 31 mai 2019, date du sinistre survenu dans ses installations de la Société nationale de raffinage (Sonara) de Pétrole de Limbé, dans la région du Sud-ouest, et qui a endommagé ses 5 principales unités de production, le gouvernement camerounais peine à la remettre debout.
« Il a été constaté que la Sonara était très endettée avec un compte d’exploitation affichant un résultat négatif depuis plus de 10 ans », indique une source au ministère de l’Eau et de l’Energie. Dans la perspective de reconstruire la raffinerie, nous explique-t-on au Minee, il était impératif de pacifier les relations entre la Sonara et ses différents partenaires afin non seulement d’assurer la continuité de l’approvisionnement du pays en produits finis, mais également de prétendre à rechercher les financements pour la reconstruction de la raffinerie.
Pour engranger du financement capable de ressourdre l’équation financière qui semble un caillou dans la botte des pouvoirs publics, le Président de la République a instruit l’instauration dans la structure des prix des produits pétroliers, d’une ligne de soutien à la Raffinerie de 47,88 FCFA/litre. Celle-ci rentre en vigueur en avril 2020. Par ailleurs, la présidence a autorisé l’exécution du Projet de réhabilitation et de reconstruction de cette infrastructure dans le cadre d’un Partenariat Public/Privé.
En ce qui concerne l’instauration d’une ligne de soutien à la Sonara dans la structure des prix des produits pétroliers, apprend-on, un compte séquestre destiné à recevoir les recettes générées par cette ligne a été ouvert dans les livres de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).
Même si l’on ne sait exactement combien de litre de produits pétroliers le Cameroun a importé depuis l’instauration de cette ligne à date, notons que sur une période allant de mars à juillet 2024, le Cameroun veut importer 748 000 de tonnes. Il s’agit de 260 000 tonnes de super, 362 000 tonnes de gasoil, et 3 81 000 tonnes du Jet A1. Le pays veut aussi importer 45 000 TM de Fuel Oil 1500. Avec ce volume, la CSPH entend satisfaire la demande locale sur cette période.
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