Le conflit a pris une tournure publique et médiatique lorsqu’un article de Cameroon Tribune a affirmé que le président Paul Biya avait arbitré et mis fin au différend entre la Fecafoot et le ministère des sports. Cette publication aurait, selon notre confrère, suscité la colère de Ferdinand Ngoh Ngoh. Par conséquent, Marie-Claire Nana, la directrice de publication de Cameroon Tribune, s’est retrouvée au cœur de ce tourbillon politique, étant perçue par certains comme ayant pris parti dans ce conflit complexe.
Le rôle des médias dans cette affaire n’est pas anodin. En publiant cet article, Cameroon Tribune a involontairement exacerbé les tensions entre les deux camps, en raison de sa visibilité médiatique et de l’interprétation qui en a été faite par les différentes parties prenantes.
Les rumeurs concernant son licenciement pour faute lourde ont rapidement pris de l’ampleur. Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence, aurait initié des procédures administratives pour faciliter le remplacement de Marie-Claire Nana. L’enquête interne, menée pour déterminer les circonstances exactes de la publication, a mis en évidence des manquements qui pourraient justifier une action disciplinaire sévère.
Joseph Lé, président du conseil d’administration du Cameroon Tribune et ministre de la Fonction Publique, a exprimé publiquement son étonnement face à cette affaire. De son côté, René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication, « admet avoir entendu des rumeurs mais dit ne pas en savoir plus », peut-on lire dans les colonnes de Jeune Afrique.
La succession de Marie-Claire Nana suscite beaucoup d’intérêt, avec deux candidats principaux en lice : Félix Zogo, inspecteur général au ministère de la Communication, enseignant à l’École des Sciences et techniques de la Communication de Yaoundé (Esstic).
De l’autre côté, Christophe Mien Zok, ancien journaliste à Cameroon Tribune et actuellement directeur des organes de presse du RDPC, présente un profil tout aussi impressionnant. Son parcours journalistique lui a permis de se forger une solide réputation dans le domaine des médias, tandis que sa position actuelle au sein du RDPC lui confère une compréhension stratégique des dynamiques politiques et médiatiques du pays.
Le choix entre ces deux candidats dépendra probablement de la vision stratégique et des priorités éditoriales privilégiées pour la prochaine phase de développement de l’organe de presse.
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