[Vitrine du Cameroun] – Sous une pluie battante, Seppo est née dans des circonstances extraordinaires lors d’une neuvaine. Sa survie, défiant le destin de son héritage, où sa jumelle n’a pas pu participer, attise déjà la curiosité. Comme si les eaux du Wouri murmuraient son nom, Seppo, la petite fille Sawa, brille par sa vitalité dès le berceau.
Une éducation musicale riche
Élevée au sein d’une famille passionnée par la musique, son père, un pilier de la scène locale, lui a inculqué l’amour des balafons. À tout juste 3 ans, Seppo assiste aux répétitions de son père, absorbant les rythmes vibrants qui résonnent en elle. On pourrait dire que la musique coule dans ses veines, comme un héritage qu’elle est prête à porter.
Une guerrière éblouissante
Les défis de la vie n’ont pas manqué pour cette petite guerrière. De 6 mois à 5 ans, elle a dû se battre contre la maladie. Malgré sa frêle apparence, son esprit l’illumine et sa volonté de danser, même dans les pires moments, lui vaut le surnom affectueux de « Kirikou ». Seppo, avec son éclat, s’est forgé un nom qui résonne : celle qui danse sous la fièvre.
La magie du Makossa prend vie à travers son interprétation unique. Avec le mouvement « Wave Makossa », elle transcende le passé, le présent, et prépare le terrain pour l’avenir de cette musique vibrant d’émotions. Seppo, la princesse du Makossa, ne se contente pas de chanter, elle invite les âmes à se rassembler, évoquant une étoile qui danse au milieu des eaux. Qui pourrait ignorer une telle mélodie ?
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