« Il est porté à la connaissance de l’opinion publique que, dans l’optique de la préservation de l’image de marque du football camerounais et face aux menaces de suspension du Cameroun des compétitions FIFA et CAF, l’Etat a choisi de se substituer à la FECAFOOT dans l’affaire l’opposant à l’ex entraineur-sélectionneur des Lions Indomptables, Monsieur Antonio CONCEIÇÃO DA SILVA OLIVEIRA, grâce à la Haute Sollicitude du Président de la République à l’égard du Sport en général et des Lions Indomptables en particulier », a écrit par la suite, le ministère des Sports.
En effet, à la suite des différentes condamnations successivement prononcées contre la Fecafoot par la Chambre du Statut du Joueur de la FIFA, le Tribunal Arbitral du Sport de Lausanne (TAS) et le Tribunal Fédéral Suisse relativement à la rupture abusive du contrat d’Antonio Conceição, la Fecafoot n’a pas été en mesure d’exécuter sa condamnation pécuniaire. Ceci, malgré des délais comminatoires et plusieurs relances les 12 janvier 2024 et 13 décembre 2024.
De ce fait, bien que la charge incombe à la Fecafoot déclarée fautive et dont la défaillance en matière financière est mentionnée par la FIFA, le Gouvernement du Cameroun a décidé de s’acquitter en ses lieu et place, de la somme susmentionnée, représentant les indemnisations et les pénalités à payer à Antonio Conceiçao et à certains de ses Assistants. Dans la même veine, apprend-on au ministère des Sports, des mesures de dédommagement avaient déjà été prises en faveur des encadreurs nationaux du staff Conceição.
« Preuve est ainsi donnée que l’Etat met en place toutes les conditions nécessaires et idoines pour des meilleures performances de nos Lions Indomptables. C’est le lieu ici de rappeler l’exhortation du Président de la République en date du 10 février dernier qui, après avoir félicité les Lions Indomptables et leurs encadreurs, en a appelé au « sens des responsabilités de tous les acteurs », indique le communiqué du ministre des Sports.
Et de conclure : « En tout état de cause, au regard des moyens financiers colossaux déjà investis par l’Etat dans notre football comme le rappelait le Chef de l’Etat dans son discours du 10 février 2024, la FECAFOOT est invitée à une gestion moins primesautière et plus responsable de ses rapports avec les encadreurs. Elle doit s’abstenir à l’avenir de toute décision hâtive et impulsive qui soit de nature à impacter négativement l’image de notre pays et à induire des dépenses supplémentaires inutiles au Trésor public, dans un contexte de raréfaction des ressources financières ».
Journaliste, correspondant de Vitrine du Cameroun en France.