« Je n’ai pas le droit à l’erreur » avait prévenu Tony Yoka en conférence de presse avant ce combat décisif pour la suite de sa carrière, contre son compatriote Carlos Takam (39 victoires, 7 défaites et un nul).
Battu pour la première fois de sa carrière par le Congolais Martin Bakolé le 14 mai dernier, Yoka comptait sur cet affrontement pour relancer sa carrière vers les sommets de la catégorie reine. Il n’en a rien été. Battu aux points par un adversaire incontestablement puissant, l’ex grand espoir français des poids lourds voit sa carrière prendre un deuxième gros coup d’arrêt.
« Il faut que je retourne au boulot », a déclaré l’ancien champion olympique de Rio de Janeiro au micro de Canal +.
Face à celui à qui il servit, plus jeune, de sparring-partner, Tony Yoka a débuté presque timidement son combat. Le poids de la pression était manifeste sur les épaules du cadet (30 ans) des Français et son allonge supérieure (2,01m contre 1,87m) ne lui a pas permis de prendre l’avantage sur un adversaire extrêmement mouvant.
Après trois premiers rounds équilibrés, Carlos Takam a brusquement accéléré la cadence. Ses enchainements se sont faits plus lourds et précis face au champion olympique 2016 dont l’arcade s’était ouverte à la 5e reprise suite à un choc de tête.
Tout en rotations du buste, le boxeur de 42 ans a continué d’avancer sur un Yoka incapable de trouver l’ouverture. La fatigue gagnant Takam, Yoka a pu refaire une partie de son retard grâce à son coup d’œil mais il partait de trop loin pour renverser l’opinion des juges qui, sans surprise, ont donné l’ainé des Tricolores vainqueurs aux points.
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