[Vitrine du Cameroun] – Dans la cadre de la réalisation de ses activités de production et de transformation du latex, l’entreprise Sud Cameroun Hévéa S.A. (SUDCAM) met en œuvre des programmes socio-environnementaux à fort impact sur les conditions de vie et de travail des communautés riveraines et des employés.
Ce faisant, elle contribue au développement socio-économique de 42 communautés riveraines (dont 32 villages Bantou et 10 campements Baka) de la concession dans les communautés de Djoum, Meyomessi et Meyomessala.
Dans le domaine de l’éducation, l’on peut citer entre autres la distribution des paquets minimums dans 27 établissements scolaires, la prise en charge de 34 enseignants dans 26 écoles communautaires, le paiement des salaires pendant 10 mois (septembre à juin), la prise en charge totale des frais scolaires, des frais d’APEE et les tenues scolaires et fournitures scolaires de 173 enfants Baka. C’est également le cas dans la facilitation de l’établissement des actes de naissance et des cartes nationales d’identité pour 100 Baka.
Quant au volet sanitaire, SUDCAM assure le paiement « régulier » des salaires de six infirmiers dans les centres de santé communautaires. La prise en charge de 100% est accordé aux communautés autochtones quel que soit le cas. A titre d’exemple, un pygmée Baka est pris en charge en ce moment à 100% par SUDCAM.
Ce dernier a été évacué la semaine dernière à l’hôpital de la CNPS à Yaoundé. En moyenne une centaine de patients bénéficient des aides médicales par an, selon les responsables de l’entreprise. Chaque village de la plantation dispose d’un dispensaire et Sudcam dispose d’un hôpital l’ensemble du territoire national pour référer les malades en cas de besoin. SUDCAM assure en outre l’approvisionnement des centres de santé en équipements médicaux et médicaments.
Sur le plan agricole, les investissements de SUDCAM sont perceptibles en termes de remise d’équipements et d’intrants pour améliorer les rendements agricoles. L’entreprise se démarque ainsi dans la remise de 100 brouettes, 100 pulvérisateurs, 300 houes, 45kg de semences de gombo, 2500kg de semences hybrides de maïs, 805kg de fongicides, 660 litres d’insecticides, 440 litres d’herbicides, etc.
L’un des domaines dans lequel la filiale de Corrie Maccoll Limited se démarque est la réalisation des forages, pour améliorer l’accès à l’eau potable. Entre 2021 et 2023, 23 forages ont déjà été construits (soit sept en 2021, 11 en 2022 et cinq en 2023). En juillet 2023, 300 chaises et trois tentes pour cérémonies ont été mises à la disposition des riverains, en présence de 23 chefs de village riverains, du secrétaire général de la commune de Meyomessala et du représentant du sous-préfet de l’arrondissement du même nom. Le matériel remis visait l’autonomisation des communautés riveraines autour de l’agro-industrie. Etant donné que les revenus issus de la location de ces tentes et chaises permettent aux communautés de financer elles-mêmes d’autres projets, sous l’encadrement d’un comité de gestion.
Un point d’honneur sur le bien-être des employés
En ce qui concerne les conditions de travail du personnel en activité à SUDCAM, tous les employés sont logés gratuitement dans les maisons construites en matériaux durable (béton), avec toutes les commodités liées à l’eau et à l’électricité. Chaque village de la plantation dispose d’au moins d’un forage en eau et un groupe électrogène.
Un logement par employé. L’entreprise affirme avoir engagé un prestataire (La société camerounaise d’assainissement) qui effectue de manière journalière la collecte et l’enlèvement des ordures ménagères au sein des villages de la plantation, ainsi que la vidange des fosses septiques. Au sein de la plantation, un programme de traitement anti-moustiques, de dératisation et de désinfection de tous les camps d’habitation a été lancé. Tous les travailleurs de SUDCAM ont en outre une assurance sociale et maladie et sont affiliés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS). SUDCAM prend en charge à hauteur de 75% des maladies des travailleurs et leurs familles et à 100% les accidents du travail.
L’entreprise emploie environ 1500 employés (dont 33% de femmes et 67% d’hommes) vivant au sein de sa concession avec leurs familles, pour une population totale estimée à environ 5000 personnes. 31 sociétés sous-traitantes y sont aussi en activité. Chaque employé dispose d’un contrat de travail librement signé.
Les salaires sont régulièrement payés selon la convention collective. SUDCAM respecte la législation en matière de salaire, et les salaires sont au-dessus du SMIG. Chaque employé est libre de s’affilier à la banque ou à la microfinance de son choix. Au sein de la plantation, trois banques sont installées pour les besoins de la cause. Le premier prix national au concours du meilleur comité d’hygiène, de santé et de sécurité au travail décerné à SUDCAM par la CNPS le 30 avril 2024 est la reconnaissance de son engagement « exemplaire » en faveur de la santé, de la sécurité et du bien-être de ses travailleurs.
Respect des droits fonciers des peuples autochtones et des communautés locales
Soucieux de respecter les engagements souscrits auprès du gouvernement camerounais en matière foncière, SUDCAM indique que les indemnisations des communautés ontété effectuées par l’Etat du Cameroun, sous la supervision du préfet du Dja-et-Lobo. « Au préalable à l’installation de SUDCAM, une Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) a été effectué conformément à la procédure administrative et des consultations publiques réalisées. Cette EIES est assorti d’un Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) qui est évalué Semestriellement par les organes compétents du ministère de l’Environnement. Annuellement, SUDCAM transmet au ministère son Plan de Travail Annuel (PTA) ainsi que le rapport semestriel de mise en œuvre du PGES », rassurent les responsables.
Par ailleurs, les Communautés locales et autochtones riveraines ont libre accès à la concession pour la récolte des produits forestiers non-ligneux (PFNL), la chasse de subsistance et les activités de pêche. Les écogardes de la réserve de la biosphère du Dja veillent à décourager la chasse des espèces protégées et les activités de déforestation.
Pour ce qui est des sites à caractère culturels, ils ont été identifiés en collaboration avec les communautés locales et autochtones, sous la supervision du ministère des Arts et de la Culture. Une démarcation et sécurisation de ces sites a été effectué conjointement avec les communautés. SUDCAM soutient régulièrement les communautés dans leurs activités de ritualisation et de perpétuation de leur héritage culturel.
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