Sur le plateau d’Info TV, Manaouda Malachie s’est à nouveau prononcé sur cette actualité brulante. « Je n’ai aucun problème personnel avec le promoteur du Bome François […]. Le véritable problème, c’est que quand le promoteur, du Bome François, a mis sur le marché, j’ai l’impression qu’il n’avait aucune idée de la démarche de la mise sur le marché d’un produit comme cela. Et donc, c’est les ordres, notamment l’ordre national des pharmaciens, qui attirent mon attention sur les caractères possibles, sur la possibilité que cela soit nocif et qu’il fallait quand même qu’on contrôle. C’est ce que nous avons fait. C’est ce qui est normal, en tout cas », explique le Minsanté.
Poursuivant, Manaouda Malachie renseigne qu’un échantillon de ce produit, dont les mérites sont vantés pour de nombreuses pathologies, avait été envoyé au contrôle au Laboratoire National de Contrôle de Qualité des Médicaments et d’Expertise (Lanacome). Malheureusement, « LAnacom a déclaré que cela est impropre à la consommation. […] Nous avons appelé le promoteur pour lui dire que nous allons travailler pour pouvoir l’accompagner à la régularisation. […] Sauf que nous avons eu quelques réticences de la part du promoteur, qui certainement ne s’est pas mis dans cet état d’esprit. Il m’a fait appeler par X, par Y, par Z. Donc, quand ces personnes m’ont interpellé, je leur ai dit non, ce n’est pas moi, c’est notre réglementation à nous tous. Nous sommes un état de droit et l’état de droit dit qu’il faut garantir la sécurité sanitaire de tous ces Camerounais. […]. Pourquoi le promoteur ne veut-il pas se faire accompagner ? » a déclaré le membre du gouvernement.
Malgré les déclarations du ministre de la Santé, Bome François est reconnu par de nombreux patients comme un remède efficace contre diverses maladies. Il est spécifiquement salué pour ses propriétés curatives. Ses consommateurs dénoncent un acharnement contre le promoteur de ce produit, qui, à leur avis, a fait ses preuves.
Alors que certains tentent de freiner l’utilisation de Bome François, d’autres se battent pour sa légitimité sur le marché. Ce débat illustre les défis auxquels sont confrontés les produits locaux dans le paysage de la santé publique.
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