[Vitrine du Cameroun] – Luc Messi Atangana a signé à cet effet, un communiqué le 10 janvier 2025. Il ne donne néanmoins pas les motivations de cette décision dans une ville où le taux de chômage chez les personnes de 14 ans ou plus est estimé 11,7%.
Le 10 janvier 2025, Luc Messi Atangana, maire de la ville de Yaoundé, a signé un communiqué énonçant l’interdiction de la vente à la sauvette dans divers marchés de la ville. Cette décision a été communiquée au public ainsi qu’aux commerçants, mais les raisons précises de cette mesure n’ont pas été expliquées. L’entrée en vigueur de cette interdiction est programmée pour le 20 janvier 2025.
« Tout contrevenant s’expose aux mesures répressives prévues par les textes en vigueur », précise le super-maire.
Les zones affectées par l’interdiction
Selon le communiqué, les zones ciblées par cette décision comprennent des lieux stratégiques tels que le marché Mokolo, le quartier Messa, Elig-Effa et le marché central de Yaoundé. D’autres emplacements notables sont le marché Etoudi, la zone du marché Ekounou et le terminus Mimboman. En tout, cette interdiction touche plusieurs marchés et points de vente dans des quartiers clés de la ville.
Face à un taux de chômage élevé, estimé à 11,7 % chez les jeunes et les adultes selon les données de l’Institut national de la Statistique (INS), cette décision pourrait soulever des préoccupations parmi les vendeurs à la sauvette, souvent considérés comme une bouée de sauvetage économique. Alors que la mairie de Yaoundé impose cette réglementation, il est crucial de porter une attention portée aux impacts socio-économiques sur la communauté, en particulier pour les personnes qui dépendent de ce type de commerce.
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Le taux de chômage est élevé,
J’ai eu ma licence en physique depuis 2018, j’ai tenté les concours rien, j’ai fait les concours de bourses en ligne rien, mon frère à fait la police,il n’a pas eu alors que il disait que c’était facile mon petit frère la gendarmerie pareil, j’ai fait les chantiers car à la base j’ai un bac F4-BA jusque là on ne vous payait pas tout disant qu’il n’y a pas l’argent, mais tu dois payer ton loyer, manger, épargner et songer à une vie meilleure que la précédente, même dans ton domaine il y’a frappe,on dit qu’on se forme, qu’on fasse l’agriculture, chez ma cousine qui a fait la fasa pareille aussi, nous tous nous nous sommes lancés dans la vie active pour avoir un peu un rythme de vie différent de ceux qui baissent les bras ou qui mettent leur diplôme en valeur et s’abstiennent de faire du petit commerce, j’ai trouvé un petit emplacement au marché maintenant ils veulent qu’on partent où ?
Ils étaient préférable de veiller à la salubrité et mettre des cautions et non chasser la jeunesse.
Dans ce pays nous les jeunes avons compris qu’il faut se battre et prier tout en visant un avenir meilleur, que le gouvernement ne nous piétine pas encore