[Vitrine du Cameroun] – Emmanuel Noël Essomba aux commandes de cette formation sanitaire de première catégorie depuis le 6 décembre 2024, vient également d’instaurer une pénalité de 50 000 FCFA, pour tout report ou annulation des levées de corps.
Le Directeur Général de l’Hôpital Général de Yaoundé a signé le 16 janvier 2025, une note de service informant les usagers de ce que la visite des corps est désormais « strictement interdite » dans cette formation sanitaire.
En plus de l’interdiction des visites, une pénalité de 50 000 FCFA est instaurée pour toute annulation ou report des levées de corps programmées. Cette décision qui selon un responsable de l’hôpital, vise à encadrer les procédures relatives à la morgue de l’HGY et à garantir le respect des horaires établis, est qualifiée de « dictature funéraire » par certains observateurs, qui soulignent la lourdeur des implications financières pour les familles en deuil.
Les nouvelles dispositions passent mal chez les usagers. Nombreux sont ceux qui estiment que la liberté d’accès aux corps est un droit fondamental, surtout dans des moments de chagrin. Les critiques vont jusqu’à impliquer que ces règles pourraient aggraver la douleur des familles endeuillées, en rendant plus difficile le processus de deuil.
Dans le contexte actuel, ou la gestion de la morgue de l’hôpital général de Yaoundé soulève des questions éthiques et sociétales importantes, l’absence de flexibilité dans cette nouvelle réglementation pourrait être perçue comme une atteinte à la dignité des défunts et de leurs proches.
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