À cet événement médiatique ont pris part la presse, les organisations de la société civile, des experts et des représentants des populations affectées par la déforestation. De la forêt d’Ebo, dans le Nkam, à celle de Campo, dans le Sud Cameroun, en passant par la région de l’Est, un panorama des défis et des actions entreprises pour protéger les populations et l’écosystème des zones forestières du Bassin du Congo a été présenté au cours des interventions successives.
Sa Majesté Yetina, chef du village Ndik Bassogog, a interpellé les pouvoirs publics afin que toutes les actions menées en milieu forestier prennent en compte le bien-être des populations.
« Dans tous les jugements, on a dit que la forêt d’Ebo était un échantillon précieux de ce grand ensemble que nous appelons la forêt du Bassin du Congo. Et comme vous le voyez, nous poursuivons inlassablement notre plaidoyer. effets des changements climatiques. Nous avons dit aux autorités que, quelle que soit leur fonction, elles viennent toutes d’un village. Ce qui se passe dans ces villages devrait donc les concerner directement .»
Le constat est le même dans la région de l’Est, qui abrite une vaste superficie forestière et des populations autochtones. Selon Angèle Ankoh, directrice du PERAD, une ONG qui travaille auprès des Pygmées Baka, l’installation des aires protégées et l’exploitation anarchique des ressources, avec leur corollaire de changements climatiques, entraînent un nouveau phénomène de « réfugiés climatiques » .
Impossible de bénéficier des retombées économiques issues de l’exploitation de leurs ressources naturelles, ces populations sont contraintes au déplacement et se retrouvent vulnérables à divers maux, notamment «l’insécurité alimentaire.»Selon l’équipe de Greenpeace Afrique, le cadre de dialogue organisé ce 21 mars à l’Hôtel Franco a entretenu «l’espoir de continuer à renforcer le plaidoyer et à créer un élan avec les organisations de la société civile, tant au Cameroun, en RDC que dans d’autres pays du Bassin du Congo.» Cette vision s’est matérialisée à travers la volonté de mise sur pied d’une Journée régionale du Bassin du Congo , un projet porté par l’ONG et soutenu par les communautés locales ainsi que la société civile.
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