
[Vitrine du Cameroun] – Moussa Dadis Camara, ancien capitaine et président de la Guinée, a vu son nom résonner au sein des médias suite à sa condamnation le 31 juillet 2024.
Accusé de « crimes contre l’humanité » dans le cadre du procès du massacre tragique du 28 septembre 2009, son parcours a été marqué par des événements qui ont profondément bouleversé le pays.
Le 28 mars 2025, un décret signé par le général Mamadi Doumbouya a accordé une grâce à Camara, invoquant des « raisons de santé ». Cette décision a été diffusée à la télévision nationale, suscitant des réactions variées au sein de la population guinéenne. De retour en Guinée après treize années d’exil au Burkina Faso, Camara est désormais un personnage controversé, symbolisant à la fois le pouvoir et la tragédie.
Les événements du 28 septembre 2009
Le massacre au stade de Conakry, qui a coûté la vie à 156 personnes selon un rapport des Nations Unies, demeure gravé dans les mémoires. Les forces de sécurité, sous l’autorité de Moussa Dadis Camara, avaient violemment réprimé un rassemblement de l’opposition, causant des blessures à des centaines d’autres manifestants. La douleur de ces événements continue de hanter la Guinée, tout en étant un rappel de l’importance de la justice et de la responsabilité dans la gouvernance.

Journaliste, correspondant de Vitrine du Cameroun en France.